Tempête tropicale aux Philippines: plus de 300 morts.

Tempête tropicale aux Philippines: plus de 300 morts et 150 disparus.



MANILLE (AFP) - Le bilan d'une tempête tropicale qui a ravagé le nord des Philippines a dépassé les 300 morts et 150 disparus, ont déclaré mardi des responsables.

La secrétaire aux affaires sociales, Corazon Soliman, a déclaré avoir été informée par des bureaux régionaux que 114 personnes avaient été tuées dans la seule ville de Real, qu'il y avait cent morts à Infanta et 92 autres à General Nakar, trois villes situées sur la côte est de la grande île de Luzon.

Quelque 150 personnes sont également portées disparues à Real, a-t-elle ajouté sur une chaîne de télévision.

Un précédent bilan des services de secours faisait état d'une centaine de morts et disparus à la suite du passage de la tempête lundi, une semaine seulement après deux dépressions qui avaient déjà fait des dizaines de morts.

La tempête a provoqué des inondations et glissements de terrain et à Real des troncs d'arbres entraînés par les eaux ont percuté les habitations.

Des images télévisées ont montré des maisons d'un village de la région et une route ensevelis sous un glissement de terrain descendu d'une montagne.

Des responsables de la défense civile ont déclaré que des morts avaient été signalés dans les villes d'Angat et San Rafael, au nord de Manille, et dans les agglomérations de montagne de Montalban et Manla.

Un responsable de la défense civile, Armando Duque, avait auparavant déclaré que de vastes zones de Real et des villes voisines d'Infanta et Nakar étaient encore submergées.

D'autres morts ont été provoquées par des électrocutions et des éboulements, selon les secours. Une centaine de passagers bloqués dans trois autocars pris par les eaux sur une autoroute proche de San Leonardo, à l'ouest de Real, ont du être secourus par des hélicoptères et des canots.

Près de 1.800 personnes étaient sans abri.

La tempête s'est dissipée sur les montagnes de la Sierra Madre, selon les services météo.

Cette dépression fait suite à deux tempêtes, Muifa et Merbok, qui avaient déjà ravagé les Philippines la semaine dernière, et en particulier Luzon, faisant plus de 150 morts et disparus.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041130/202/45vjc.html

Une tempête fait quelque 500 morts et disparus aux Philippines.



REAL (Philippines) (AFP) - Une tempête tropicale qui a ravagé le nord des Philippines a fait quelque 500 morts et disparus, la plupart surpris en pleine nuit par la catastrophe, ont déclaré mardi des responsables.

Un mélange de troncs d'arbres, terre et roches entraînés par des inondations et glissements de terrain a submergé les régions de Real, Infanta et General Nakar, sur la côte est de la grande île de Luzon, peu après minuit dans la nuit de lundi à mardi.

La secrétaire aux affaires sociales, Corazon Soliman, a dit avoir été informée par des bureaux locaux que 114 personnes avaient été tuées dans la seule ville de Real, la plus touchée, qu'il y avait cent morts à Infanta et 92 autres à General Nakar.

Quelque 150 personnes sont également portées disparues à Real, une ville de quelque 30.000 habitants, a-t-elle ajouté sur une chaîne de télévision.

Des responsables de la défense civile ont déclaré qu'une trentaine de personnes avaient été tuées ailleurs sur Luzon. Ils ont signalé 19 morts dans la ville de Dingalan, onze morts dans des localités au nord et à l'est de Manille et un mort dans la ville de Vinzons, sur la péninsule de Bicol.

Les secouristes cherchaient à retrouver des victimes ensevelies et apporter de l'aide aux survivants mais étaient gênés par le mauvais temps.

Les agglomérations autour de Real sont isolées après l'effondrement des ponts et des glissements de terrain. Quatre hélicoptères qui participaient aux secours ont dû cesser leurs opérations en raison de la nuit et des vents, selon le chef des opérations de secours de l'armée de l'air, le colonel Alfredo Cayco.

"C'est le problème. Le temps se détériore. Il continue de pleuvoir. Le niveau des eaux monte et les ponts s'effondrent", a dit l'officier.

Des milliers de gens sont encore réfugiés sur les toits à Real, Infanta et General Nakar, a-t-il ajouté.

Lors d'un survol de la région en hélicoptère de l'armée, on ne voyait que le toit des maisons et le sommet des arbres au milieu des inondations, avec des troncs et des planches flottant à la surface.

La tempête est survenue une semaine seulement après deux dépressions qui avaient déjà fait des dizaines de morts aux Philippines.

La tempête a provoqué des pluies violentes sur la chaîne de la Sierra Madre, au nord-ouest de Real, qui ont entraîné des inondations dans les plaines du centre de Luzon.

Un des épisodes les plus dramatiques a été le sauvetage d'une centaine de passagers de trois autocars près de la ville de San Leonardo. Il a fallu l'intervention d'hélicoptères et canots pour les secourir.

Le toit d'une maison, emporté par le déluge, avait heurté deux des cars et le troisième était en partie submergé. Un des hélicoptères de secours s'est abimé dans une rivière sous la violence des vents. L'accident n'a toutefois pas fait de victimes.

La tempête s'est dissipée sur les montagnes de la Sierra Madre, selon les services météo.

Cette dépression fait suite à deux tempêtes, Muifa et Merbok, qui avaient déjà ravagé les Philippines la semaine dernière, et en particulier Luzon, faisant plus de 150 morts et disparus.

La présidente Gloria Arroyo, qui participe à un sommet régional au Laos, a adressé ses condoléances aux familles.

Comme souvent dans ce genre de catastrophe aux Philippines, la déforestation sauvage a été accusée d'avoir favorisé les glissements de terrain et les troncs d'arbres charriés par les eaux.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041130/202/45vmg.html

Un ouragan fait 500 morts et disparus aux Philippines.

REAL (Philippines) (AFP) - Une tempête tropicale qui a ravagé le nord des Philippines a fait quelque 500 morts et disparus, la plupart surpris en pleine nuit par la catastrophe, ont déclaré mardi des responsables.

Les régions de Real, Infanta et General Nakar, sur la côte est de la grande île de Luzon, ont été les plus touchées par le déluge qui s'est produit peu après minuit dans la nuit de lundi à mardi.Un mélange de troncs d'arbres, terre et roches entraînés par des inondations et glissements de terrain a submergé les habitations. La poursuite du mauvais temps gênait les secours qui craignaient que le bilan ne s'alourdisse encore.

La secrétaire aux affaires sociales, Corazon Soliman, a dit avoir été informée par des bureaux locaux que 114 personnes avaient été tuées dans la seule ville de Real, particulièrement sinistrée, cent autres à Infanta et 92 à General Nakar.

Quelque 150 personnes sont également portées disparues à Real, une ville de quelque 30.000 habitants, a-t-elle ajouté à la presse.

Des responsables de la défense civile ont déclaré qu'une trentaine de personnes avaient été tuées ailleurs sur Luzon où plus de 4.000 personnes sont sans abri.

Ils ont signalé 19 morts dans la ville de Dingalan, onze morts dans des localités au nord et à l'est de Manille et un mort dans la ville de Vinzons, sur la péninsule de Bicol.

Les secouristes cherchaient à retrouver des victimes ensevelies et apporter de l'aide aux survivants mais en étaient empêchés par le mauvais temps.

Les agglomérations autour de Real sont isolées après l'effondrement des ponts et des glissements de terrain. Quatre hélicoptères des secours ont dû cesser leurs opérations en raison de la nuit et des vents, selon le chef des opérations de secours de l'armée de l'air, le colonel Alfredo Cayco.

"C'est le problème. Le temps se détériore. Il continue de pleuvoir", a dit l'officier.

"Toute la zone est couverte de boue et les eaux continuent de monter", a-t-il dit alors que des milliers de gens sont réfugiés sur les toits à Real, Infanta et General Nakar.

Lors d'un survol de la région en hélicoptère de l'armée, un photographe de l'AFP n'a vu que le toit des maisons et le sommet des arbres au milieu des inondations, avec des troncs et des planches flottant à la surface.

La tempête a provoqué des pluies violentes sur la chaîne de la Sierra Madre, au nord-ouest de Real, qui ont entraîné des inondations dans les plaines du centre de Luzon.

Un des épisodes les plus dramatiques a été le sauvetage d'une centaine de passagers de trois autocars près de la ville de San Leonardo. Il a fallu l'intervention d'hélicoptères et canots pour les secourir.

Le toit d'une maison, emporté par le déluge, avait heurté deux des cars et le troisième était en partie submergé.

Un hélicoptère de secours privé s'est abimé dans une rivière sous la violence des vents, sans faire toutefois de victimes.

La tempête s'est dissipée sur les montagnes de la Sierra Madre, selon la météo.

Cette dépression fait suite à deux tempêtes, Muifa et Merbok, qui avaient déjà ravagé l'archipel la semaine dernière, en particulier Luzon, faisant plus de 150 morts et disparus.

La présidente Gloria Arroyo, qui participe à un sommet régional au Laos, a adressé mardi ses condoléances aux familles.

Comme souvent dans ce genre de catastrophe aux Philippines, la déforestation sauvage a été accusée d'avoir favorisé les glissements de terrain et les troncs d'arbres charriés par les eaux.






Source:http://fr.news.yahoo.com/041130/202/45vr0.html

Philippines: près de 500 morts et disparus dans une tempête tropicale.


Tempête catastrophique aux Philippines: des glissements de terrain et des inondations provoqués par une violente dépression tropicale ont fait près de 500 morts et disparus dans l'est du pays, une région qui avait déjà essuyé un typhon meurtrier la semaine dernière.

Les secouristes ont engagé une course contre la montre pour sauver des personnes bloquées par les intempéries dans trois villes côtières alors que les services météorologiques prévoyaient l'arrivée dès mercredi d'un nouveau typhon dans la région.

La ministre des Affaires sociales, Corazon Soliman, qui a effectué dans la journée un survol de la région sinistrée, a fait état d'au moins 306 morts et de 150 disparus dans la seule province de Quezon, située à 70km à l'est de la capitale Manille.

A ce bilan viennent s'ajouter 19 morts dans la province d'Aurora, huit dans celle de Rizal, un dans celle de Marikina (en banlieue de Manille) et celle de Camarines Norte, ont précisé les services de la défense civile. D'autres responsables ont rapporté trois décès dans la province de Bulacan, au nord de la capitale.

Les trois villes les plus touchées sont Real (114 morts), Infanta (100 morts) et General Nakar (92 morts), toutes situées dans la province de Quezon, sur la côte est de la grande île de Luzon.

Selon Mme Soliman, le mauvais temps et les routes coupées ont empêché les autorités d'apporter une aide d'urgence et de secourir les sinistrés réfugiés sur des toits. "Le courant est encore fort et le niveau de l'eau est encore haut", a précisé la ministre. "Les pluies ont certes provoqué des inondations brutales mais le sol n'a pas pu retenir l'eau dans les montagnes."

Dans le village de Maragundon, près de la ville de Real, les secouristes ont utilisé un tracteur pour évacuer la boue déplacée par un glissement de terrain, qui avait partiellement enseveli une maison.

Selon le lieutenant colonel Restituto Padilla, porte-parole de l'armée de l'air, les villes les plus touchées dans la province de Quezon sont devenues inaccessibles en raison de la destruction de ponts.

Les autorités ont demandé aux habitants de se réfugier sur les hauteurs par craintes de nouvelles pluies qui pourraient causer de nouveaux glissements de terrain et inondations.

En raison de cette catastrophe, la présidente des Philippines, Gloria Macapagal Arroyo, est rentrée prématurément d'un sommet régional au Laos et devait effectuer mercredi une visite dans les régions sinistrées. La semaine dernière, elle s'était déjà rendue dans cette même région à la suite d'un précédent typhon qui avait fait au moins 87 morts et 80 disparus.

Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons et tempêtes. AP

Source:http://fr.news.yahoo.com/041130/5/45wb3.html

Fin d'une saison des cyclones particulièrement meurtrière.



MIAMI (AFP) - La saison des cyclones sur la façade atlantique de l'Amérique s'est achevée mardi sur un bilan particulièrement lourd, avec plus de 2.000 morts dans les Caraïbes et aux Etats-Unis, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami (Floride, sud).

"La saison 2004 sera à raconter à nos petits-enfants", a résumé le directeur du NHC, Max Mayfield, au cours d'une conférence de presse tirant le bilan des six mois de la saison ayant débuté en juin.

Au total, 14 tempêtes tropicales se sont transformées en cyclones, dont seulement trois "n'ont pas eu d'impact terrestre", a-t-il ajouté.

Les plus meurtriers d'entre eux ont été Charley, Frances, Ivan et Jeanne, qui ont frappé, en se succédant parfois d'une façon très rapprochée, les Caraïbes avant le sud-est des Etats-Unis, provoquant d'importants dégâts aux Grenade, en Jamaïque et en Haïti notamment. Dans ce dernier pays, Jeanne aurait fait à elle seule environ 2.000 morts.

Aux Etats-Unis, les cyclones ont causé, directement ou non, 150 décès et les dégâts ont été évalués à quelque 50 milliards de dollars.

La Floride a été de loin l'Etat le plus touché: 9,4 millions de personnes ont été évacuées et ses principales industries, le tourisme et les agrumes, fortement perturbées.

Pour les Etats-Unis, le bilan financier de cette saison est plus lourd que celui du dévastateur cyclone Andrews qui, en 1992, avait occasionné près de 35 milliards de dollars de dégâts.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041130/202/45wwt.html

Tempête meurtrière aux Philippines : la déforestation en accusation.



MANILLE (AFP) - Des décennies de déforestation illégale, ajoutée à des pluies diluviennes, sont responsables des centaines de morts provoquées ces derniers jours par plusieurs tempêtes tropicales qui ont dévasté les Philippines, s'accordent à dire gouvernement et experts.

Archipel de sept milliers d'îles longeant la "ceinture des typhons" d'Asie du Sud-Est, les Philippines essuient en moyenne chaque année dix-neuf typhons et tempêtes tropicales, selon le météorologue en chef du gouvernement, Prisco Nilo. La dépression Winnie, qui a fait près de 500 morts et disparus, était la 25ème depuis le mois de janvier, faisant de cette année une exception.

Winnie "n'était pas très fort" mais sa capacité de destruction a été amplifiée par "la saturation" des sols déjà imbibés par les deux tempêtes qui avaient touché la même région quelques jours auparavant, explique l'hydrologue du gouvernement, Richard Orendai.

Les 144 millimètres d'eau tombées durant la seule journée de dimanche, contre une moyenne mensuelle de 611 mm en novembre, "n'avaient plus d'endroit où aller", ajoute l'expert, parlant d'inondations record.

Mais le déluge n'explique pas tout : "la déforestation illégale a pu contribuer" à la catastrophe, ajoute l'expert, qui avoue cependant "ne pas pouvoir dire s'il s'agit de la raison principale".

Les régions de Quezon, Nueva Ecija et Aurora, où des centaines de personnes sont mortes des suites des dernières tempêtes, étaient jadis recouvertes de forêt.

La présidente Gloria Arroyo a également pointé du doigt la déforestation, un phénomène qui "doit être dorénavant considéré comme un des crimes les plus graves", a-t-elle déclaré mercredi dans un communiqué.

"Les inondations et les glissements de terrain devraient servir de sonnette d'alarme afin que nous nous regroupions pour préserver notre environnement et accélérer la reforestation", a-t-elle ajouté.

Le sénateur Richard Gordon, appelant à une enquête, a accusé "le ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles, qui, depuis des années, n'a pas réussi" à lutter efficacement contre le phénomène. "Les lois sont là mais elles ne sont pas appliquées", a-t-il estimé.

Le vice-président Noli de Castro a quant à lui appelé à une "volonté politique" : "nous n'avons rien appris de la tragédie d'Ormoc", a-t-il lancé, en référence à cette ville de l'île orientale de Leyte, où des milliers de personnes avaient succombé lors d'inondations et glissements de terrain en novembre 1991.

Déjà à l'époque, "la déforestation illégale avait été considérée comme le principal responsable", a rappelé M. de Castro.

Richard Orendai souligne que la plupart de ceux vivant dans les zones à risques sont des pauvres : "Pour quelle autre raison voudriez-vous vivre là?", lance-t-il.

Et l'expert de rappeler : "Les catastrophes perpétuent leur pauvreté. Vous perdez tout, même parfois celui qui rapporte le pain à la maison".

Source:http://fr.news.yahoo.com/041201/202/45xi7.html

Les Philippines sous la menace d'une seconde tempête tropicale.

PILILIA (AFP) - Des centaines de secouristes tentaient désespérément mercredi de venir en aide aux victimes d'une tempête tropicale qui a fait 403 morts et 156 disparus, selon un nouveau bilan, aux Philippines, tout en surveillant avec angoisse l'approche d'une autre dépression encore plus puissante.

Ces chiffres alourdissent le bilan annoncé mardi par la secrétaire aux Affaires sociales, Corazon Soliman, qui faisait déjà état de 306 morts et 150 disparus dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, dans la province de Quezon, à environ 75 km à l'est de la capitale Manille. Le bilan laissé par Winnie pourrait être encore plus lourd, ont averti des responsables militaires. Même si la tempête s'est dissipée, les eaux continuent à monter, ont-ils souligné, et de nombreuses personnes restent piégées par les crues.Des centaines de secouristes mènent des efforts désespérés pour venir en aide aux habitants de ces trois villes situées sur la côte orientale de l'archipel, complètement coupées du monde en raison de l'effondrement des ponts qui représentaient leur seul lien de communication. Cloués au sol par les vents extrêmement puissants qui continuent à souffler sur la région et qui empêchent toute opération aérienne, les secouristes en sont réduits à affronter les eaux mouvementées pour venir en aide aux sinistrés.

Le porte-parole de la Marine, Gerry Malabanan, évoquait des vagues encore importantes rendant difficile l'acheminement de l'aide, qui devait se faire par de petites embarcations. Des troncs d'arbres gigantesques arrachés de la montagne ont provoqué d'importants dégâts. "Ce que nous savons pour le moment est que la situation est catastrophique", a déclaré le porte-parole militaire. Des soldats s'efforçaient, à l'aide de pelles et de pioches de dégager les routes menant à la zone sinistrée et rendues impraticables par les éboulements. Des milliers de personnes sont encore réfugiées sur les toits de leurs habitations dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, ont précisé les autorités.

Un photographe de l'AFP qui a survolé la zone dans un hélicoptère de l'armée a indiqué que seuls pouvaient être aperçus la cime des arbres et le toit des maisons, émergeant des eaux où flottaient des troncs d'arbres et des planches de bois. La présidente Gloria Arroyo devait arriver mercredi sur les lieux de la catastrophe, à moins que les vents persistants n'empêchent son vol. La chef d'Etat a pointé du doigt mercredi la déforestation illégale pour expliquer l'ampleur des inondations et des éboulements. Ce phénomène "doit être dorénavant considéré comme un des crimes les plus graves", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Pendant ce temps, les services météos surveillent avec angoisse l'approche d'une autre dépression, encore plus forte puisqu'il s'agit d'un typhon et non plus d'une tempête tropicale. Baptisée Nanmadol, cette nouvelle dépression devrait s'approcher à seulement 80 km de la ville d'Infanta d'ici vendredi, selon la météo philippine. Le premier niveau d'alerte, sur une échelle qui en compte trois, a déjà été émis dans la province de Quezon ainsi que dans d'autres régions de l'est des Philippines.

Nanmadol développe des vents de 150 km/h sur l'Océan Pacifique, selon les services météos. La dépression Winnie de lundi succédait déjà à deux tempêtes, Muifa et Merbok, qui avaient ravagé les Philippines la semaine dernière, et en particulier Luzon, faisant plus de 150 morts et disparus.





Source:http://fr.news.yahoo.com/041201/202/45x8j.html

Un typhon touche les Philippines, déjà dévastées par une tempête.

REAL (Philippines) (AFP) - Le typhon Nanmadol a atteint jeudi la côte orientale des Philippines, interrompant les opérations de secours lancées après une autre dépression qui a déjà fait près de six cents morts et disparus en début de semaine, a-t-on appris de sources officielles.

Nanmadol, qui développe des vents allant jusqu'à 100 km/h, a frappé la pénisule de Bicol, dans l'est de l'archipel, jeudi tôt dans la matinée, selon les services météos. La nouvelle dépression a tué au moins une personne, électrocutée sur l'île de Catanduanes, au large de Bicol, a indiqué la Croix-Rouge locale.

La circulation des ferries a été suspendue entre la capitale Manille et la péninsule de Bicol, au sud-est, clouant sur place des milliers de passagers, a indiqué le bureau de la défense civile. Les appareils aériens légers ont également été empêchés de vols et les écoles ont été fermées dans la capitale et les provinces environnantes, selon les autorités.

Les nouvelles intempéries ont entraîné la suspension des opérations de secours qui tentaient péniblement de venir en aide aux milliers de sans abri des trois villes de Real, Infanta et General Nakar, située à environ 75 km à l'est de Manille.

La région de quelque 110.000 habitants a été dévastée lundi par la tempête tropicale Winnie, provoquant des inondations gigantesques et d'importants glissements de terrain qui ont tué plus de 400 personnes et fait près de deux cents disparus, selon la défense civile.

Le typhon Nanmadol devrait toucher Manille jeudi en début d'après-midi, avec des vents pouvant atteindre 185 km/h. L'oeil de la dépression devrait se situer dans la soirée au-dessus de la province d'Aurora, au nord de Real, selon la météo.

"C'est un puissant typhon", a averti le météorologue Nathaniel Cruz.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041202/202/45zqw.html

Déjà sous les eaux, les Philippines frappées par un nouveau typhon.





REAL (Philippines) (AFP) - Le typhon Nanmadol a touché jeudi l'est des Philippines, compliquant encore la tâche des secouristes tentant de venir en aide aux milliers de sinistrés d'une précédente dépression qui a fait près de 600 morts ou disparus.

Nanmadol, qui développe des vents allant jusqu'à 220 km/h, a frappé la pénisule de Bicol, dans l'est de l'archipel, jeudi tôt dans la matinée, selon les services météos. La nouvelle dépression a tué au moins une personne, électrocutée sur l'île de Catanduanes, au large de Bicol, a indiqué la Croix-Rouge locale.Environ 1.500 habitants de cette île ont fui afin de trouver refuge dans des abris gouvernementaux.

La circulation des ferries a été suspendue entre la capitale Manille et la péninsule de Bicol, au sud-est, bloquant des milliers de passagers, a indiqué le bureau de la défense civile, chargé de la coordination des secours.

Les appareils aériens légers ont également été empêchés de vols et les écoles ont été fermées dans la capitale et les provinces environnantes, selon les autorités.

Les nouvelles intempéries ont entraîné la suspension des opérations de secours qui tentaient déjà péniblement de venir en aide aux milliers de sans abri des trois villes de Real, Infanta et General Nakar, située à environ 75 km à l'est de Manille.

La région d'environ 110.000 habitants a été dévastée lundi par la tempête tropicale Winnie, provoquant des inondations gigantesques et d'importants glissements de terrain qui ont tué plus de 400 personnes et fait près de deux cents disparus, selon la défense civile.

Le typhon Nanmadol devrait toucher Manille jeudi en début d'après-midi, avec des vents pouvant atteindre 185 km/h. L'oeil de la dépression devrait se situer dans la soirée au-dessus de la province d'Aurora, au nord de Real, selon la météo.

"C'est un puissant typhon", a averti le météorologue Nathaniel Cruz.

La présidente Gloria Arroyo a mis à la disposition des secouristes la flotte d'hélicoptères gouvernementaux, mieux équipés contre les vents violents et dont certains ont poursuivi le survol de la zone sinistrée "afin de voir si des recherches et des opérations de secours, même limitées, pouvaient encore être menées", a indiqué le porte-parole de l'Armée de l'air, le lieutenant colonel Restituto Padilla.

Dans le nord-est de l'archipel, de petites équipes de soldats tentaient d'acheminer nourritures et médicaments dans des villages coupés du monde par les eaux.

Un seul groupe a pu atteindre jeudi à l'aube la ville de General Nakar, après une marche forcée de vingt heures, se frayant un chemin à travers une région recouverte de boue et de débris.

"Ils ont amené avec eux des nouilles, de la nourriture en conserve et d'autres denrées", a expliqué le commandant des opérations de secours, le colonel Jaime Buenaflor.

Des secouristes bénévoles ont sorti 97 corps ensevelis dans l'effondrement d'un bâtiment où ils avaient trouvé refuge. Situé sur la plage du village de Tignoan, dans les environs de Real, l'édifice a été aplati par une coulée de boue.

"Nous creusons avec de bêches et nos mains nues" car l'équipement lourd ne peut pas être acheminé en raison de l'effondrement des ponts et des routes rendues impraticables par les éboulements de terrain, a expliqué le responsable des bénévoles, Mario Nanola.

"Il n'y a plus de sacs mortuaires. L'odeur est épouvantable", explique-t-il.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041202/202/45zum.html

Déjà sous les eaux, les Philippines sont frappées par un nouveau typhon.



REAL (Philippines) (AFP) - Le typhon Nanmadol a touché jeudi l'est des Philippines, compliquant encore la tâche des secouristes tentant de venir en aide aux milliers de sinistrés d'une précédente dépression, baptisée Winnie, qui a fait plus de 900 morts ou disparus.

484 corps ont été repêchés et 352 autres personnes étaient toujours portées disparues dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, situées à environ 75 kms à l'est de Manille et zone la plus touchée par la tempête Winnie qui a touché l'archipel lundi, selon un bilan diffusé par le commandement militaire des opérations de secours sur place.



Le bureau de la défense civile à Manille a par ailleurs fait part de 48 morts et 38 disparus dans d'autres parties de l'île de Luzon, principale du pays, portant ainsi le bilan total à 532 morts et 390 personnes portées manquantes.

Les autorités craignaient que le bilan s'alourdisse avec l'arrivée d'une autre dépression, un typhon cette fois, baptisé Nanmadol. Développant des vents allant jusqu'à 220 km/h, Nanmadol a frappé la pénisule de Bicol, dans l'est de l'archipel, jeudi dans la matinée, selon les services météos. La nouvelle dépression a tué au moins une personne, électrocutée sur l'île de Catanduanes, au large de Bicol, a indiqué la Croix-Rouge locale.



Environ 1.500 habitants de cette île ont fui afin de trouver refuge dans des abris gouvernementaux.

La circulation des ferries a été suspendue entre la capitale Manille et la péninsule de Bicol, au sud-est, bloquant des milliers de passagers, a indiqué le bureau de la défense civile, chargé de la coordination des secours.

Les appareils aériens légers ont également été empêchés de vols et les écoles ont été fermées dans la capitale et les provinces environnantes, selon les autorités.

Nanmadol devrait toucher l'île de Luzon, où se trouve Manille, jeudi dans la soirée, avec des vents pouvant atteindre 185 km/h. L'oeil de la dépression devrait se situer dans la soirée au-dessus de la province d'Aurora, au nord de Real, selon la météo.

"C'est un puissant typhon", a averti le météorologue Nathaniel Cruz.

Les nouvelles intempéries ont entraîné la suspension des opérations de secours qui tentaient déjà péniblement de venir en aide aux milliers de sans abri qu'a fait la tempête Winnie.

Le secrétaire philippin à la Santé Manuel Dayrit a appelé les survivants à enterrer leurs morts "le plus vite possible" afin d'éviter la propagation de maladies.

La présidente Gloria Arroyo a mis à la disposition des secouristes la flotte d'hélicoptères gouvernementaux, mieux équipés contre les vents violents.

Dans le nord-est de l'archipel, de petites équipes de soldats tentaient d'acheminer nourritures et médicaments dans des villages coupés du monde par les eaux.

Un seul groupe a pu atteindre jeudi à l'aube la ville de General Nakar, après une marche forcée de vingt heures, se frayant un chemin à travers une région recouverte de boue et de débris.

"Ils ont amené avec eux des nouilles, de la nourriture en conserve et d'autres denrées", a expliqué le commandant des opérations de secours, le colonel Jaime Buenaflor.

Des secouristes bénévoles ont sorti 97 corps ensevelis dans l'effondrement d'un bâtiment où ils avaient trouvé refuge. Situé sur la plage du village de Tignoan, dans les environs de Real, l'édifice a été aplati par une coulée de boue.

"Nous creusons avec de bêches et nos mains nues" car l'équipement lourd ne peut pas être acheminé en raison de l'effondrement des ponts et des routes rendues impraticables par les éboulements de terrain, a expliqué le responsable des bénévoles, Mario Nanola.

"Il n'y a plus de sacs mortuaires. L'odeur est épouvantable", explique-t-il.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041202/202/4600z.html

Philippines: le bilan des intempéries s'alourdit à 753 morts.

MANILLE (AFP) - La tempête tropicale Winnie, qui a ravagé les Philippines lundi, et le typhon Nanmadol, qui a frappé l'archipel jeudi, ont au total fait 753 morts et 345 disparus, selon un bilan diffusé vendredi par les autorités.

Le typhon Nanmadol a touché jeudi l'est des Philippines, compliquant encore la tâche des secouristes tentant de venir en aide aux milliers de sinistrés d'une précédente dépression, baptisée Winnie, qui a fait plus de 900 morts ou disparus.

484 corps ont été repêchés et 352 autres personnes étaient toujours portées disparues dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, situées à environ 75 kms à l'est de Manille et zone la plus touchée par la tempête Winnie qui a touché l'archipel lundi, selon un bilan diffusé par le commandement militaire des opérations de secours sur place.

Le bureau de la défense civile à Manille a par ailleurs fait part de 48 morts et 38 disparus dans d'autres parties de l'île de Luzon, principale du pays, portant ainsi le bilan total à 532 morts et 390 personnes portées manquantes.

Le bilan s'est alourdi avec l'arrivée d'une autre dépression, un typhon cette fois, baptisé Nanmadol. Développant des vents allant jusqu'à 220 km/h, Nanmadol a frappé la pénisule de Bicol, dans l'est de l'archipel, jeudi dans la matinée, selon les services météos. La nouvelle dépression a tué au moins une personne, électrocutée sur l'île de Catanduanes, au large de Bicol, a indiqué la Croix-Rouge locale. Environ 1.500 habitants de cette île ont fui afin de trouver refuge dans des abris gouvernementaux.

La circulation des ferries a été suspendue entre la capitale Manille et la péninsule de Bicol, au sud-est, bloquant des milliers de passagers, a indiqué le bureau de la défense civile, chargé de la coordination des secours. Les appareils aériens légers ont également été empêchés de vols et les écoles ont été fermées dans la capitale et les provinces environnantes, selon les autorités. Nanmadol a touché l'île de Luzon, où se trouve Manille, jeudi dans la soirée, avec des vents pouvant atteindre 185 km/h. L'oeil de la dépression devrait se situer dans la soirée au-dessus de la province d'Aurora, au nord de Real.

Les nouvelles intempéries ont entraîné la suspension des opérations de secours qui tentaient déjà péniblement de venir en aide aux milliers de sans abri qu'a fait la tempête Winnie. Le secrétaire philippin à la Santé Manuel Dayrit a appelé les survivants à enterrer leurs morts "le plus vite possible" afin d'éviter la propagation de maladies. La présidente Gloria Arroyo a mis à la disposition des secouristes la flotte d'hélicoptères gouvernementaux, mieux équipés contre les vents violents. Dans le nord-est de l'archipel, de petites équipes de soldats tentaient d'acheminer nourritures et médicaments dans des villages coupés du monde par les eaux.

Un seul groupe a pu atteindre jeudi à l'aube la ville de General Nakar, après une marche forcée de vingt heures, se frayant un chemin à travers une région recouverte de boue et de débris. "Ils ont amené avec eux des nouilles, de la nourriture en conserve et d'autres denrées", a expliqué le commandant des opérations de secours, le colonel Jaime Buenaflor. Des secouristes bénévoles ont sorti 97 corps ensevelis dans l'effondrement d'un bâtiment où ils avaient trouvé refuge. Situé sur la plage du village de Tignoan, l'édifice a été aplati par une coulée de boue.

"Nous creusons avec de bêches et nos mains nues" car l'équipement lourd ne peut pas être acheminé en raison de l'effondrement des ponts et des routes rendues impraticables par les éboulements de terrain, a expliqué le responsable des bénévoles, Mario Nanola. "Il n'y a plus de sacs mortuaires. L'odeur est épouvantable", explique-t-il.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041203/202/461qu.html

Tempête et typhon font plus de 1.000 morts ou disparus aux Philippines.



REAL (Philippines) (AFP) - La tempête tropicale Winnie et le typhon Nanmadol qui ont frappé cette semaine les Philippines à quelques jours d'intervalle ont fait plus de mille morts, selon un nouveau bilan diffusé vendredi par les autorités.

688 corps ont été retrouvés dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, les plus touchées par Winnie et situées sur la côté orientale des Philippines. 330 autres personnes étaient toujours portées disparues, a indiqué le colonel Jaime Buenaflor, commandant les opérations de secours militaires.Trente autres morts et deux autres disparus ont été comptés ailleurs dans le pays, a ajouté la Défense civile, coordinatrice des secours civils.

Le typhon Nanmadol qui a touché la même région jeudi, a fait 35 morts et 13 disparus, a précisé l'agence, ce qui porte le bilan total des deux dépressions à 753 morts et 345 disparus.Une centaine de milliers d'habitants ont fui leurs maisons dans l'île de Luzon, la principale de l'archipel, a-t-on précisé de même source.

Le typhon a frappé la côte orientale de Luzon jeudi, avec des vents atteignant jusqu'à 180 km/h, avant de quitter l'archipel dans la nuit de jeudi à vendredi, ont indiqué les services météos.Nanmadol se dirige actuellement vers Taïwan et Hong Kong, ont-ils précisé.

Cette nouvelle dépression n'a fait qu'ajouter aux inondations déjà provoquées par la tempête tropicale Winnie.

Cinq villes situées au nord de Manille étaient encore inondées et l'électricité manquait encore dans d'importantes zones de l'île de Luzon dont certains quartiers de Manille.

De premières estimations évaluaient les dégâts provoquées par Winnie à 193,39 millions de pesos (3,4 millions de dollars), selon la défense civile.

Les écoles restaient fermées vendredi dans la plupart du pays, tout comme la Bourse de Manille et les bureaux de l'administration.

Les servives de ferry ont cependant pu reprendre tout comme les opérations de secours à destination principalement de la ville de Real, à 75 km à l'est de Manille, la plus touchée par Winnie.

Des camions militaires mais aussi des habitants à pied, se frayaient un chemin à travers des routes encore difficilement praticables en raison des éboulements de terrain. Une pluie soutenue continuait à tomber vendredi.

Plusieurs régions de Luzon ont été placées en état de catastrophe naturelle.

Les autorités ont acheminé deux cents sacs mortuaires dans la région, mais ce ne sera pas assez, ont-elles averti. Quelque 200 kilos de chaux ont été distribués et les responsables ont appelé la population à enterrer leurs morts au plus vite, par peur de la propagation d'épidémies.

Plus de 86.000 hectares de terres agricoles étaient encore sous l'eau vendredi, selon le secrétaire à l'Agriculture (ministre), Arthur Yap.

"La situation est vraiment désespérée. Il n'y a pas de nourriture ni d'eau potable et beaucoup de corps sont encore à l'air libre", explique Danny Luces, de retour de Real.

Nelda Paja, qui a fui Infanta avec ses sept enfants, évoque également "de nombreux corps" tandis que Wilson Sollano, également d'Infanta, parle de "niveaux d'eau qui atteignent les toits des maisons".

Le secrétaire à la Santé, Manuel Dayrit, a déclaré qu'il n'y avait pas encore de signe d'épidémies dans la région mais les morts doivent être enterrés "dans les 24 heures", a-t-il averti.

Dans un discours diffusé à la télévision nationale, la présidente Gloria Arroyo a estimé qu'il était "temps que le pays se rassemble, que les particuliers s'unissent dans des actes héroïques et que chacun puisse aider de quelle que manière que ce soit".

Source:http://fr.news.yahoo.com/041203/202/4622z.html

Des satellites volent au secours des sinistrés des Philippines.



PARIS (AFP) - Des satellites ont été tout spécialement activés cette semaine pour observer la zone touchée aux Philippines par la tempête Winnie et le typhon Nanmadol qui ont fait plus de 1.000 morts, afin de faciliter l'organisation des secours.

Quatre satellites (Spot5, Radarsat, ERS et Envisat) prennent des photos et des mesures radar pour "évaluer les systèmes de communication, les voies routières, les risques de contamination sanitaires", a déclaré vendredi par téléphone à l'AFP un ingénieur de mission au Centre national d'études spatiales (Cnes) à Toulouse, Thierry Duverger.

L'Onu, a-t-il précisé, a déclenché la Charte internationale "Espace et catastrophes majeures" signée par six agences spatiales - le Cnes, l'Esa (Agence spatiale européenne), la NOAA américaine, la CSA canadienne, l'Isro indienne et la Conae argentine - pour répondre aux besoins en cas de tempêtes, typhons, éruption volcanique, tremblement de terre.

"On ne répond pas comme l'ambulance, a remarqué Thierry Duverger, ce n'est pas l'image spatiale qui va sauver des vies immédiatement". "Mais elle permet d'organiser les secours, d'évaluer les dégâts, de fournir des chiffres, et on peut alors envoyer les avions adéquats pour l'assistance aux populations".

"Avec le spatial, on ne peut pas répondre à la seconde" car il faut déterminer les besoins en imagerie et quels satellites peuvent être concernés, puis programmer ces derniers, a ajouté l'ingénieur du Cnes.

Dès réception de la demande d'assistance, l'agence spatiale d'astreinte - le Cnes cette semaine - évalue les besoins en photographies ou images radars et appelle ses homologues pour désigner les satellites utilisables en fonction de leur orbite et de leur passage au-dessus de la zone touchée.

Pour les Philippines, la priorité a été donnée aux satellites radar, ERS et Envisat de l'Esa, Radarsat du Canada, en raison de la nébulosité qui gène la prise de photos. Celle-ci a été confiée notamment à Spot5, du Cnes.

Une fois les images radar et les photographies récupérées par le centre de contrôle de l'opération, elles sont analysées, corroborées avec des cartes, comparées à des photographies prises par les satellites avant la catastrophe. Elles sont ensuite transmises aux responsables de la sécurité civile du pays sous une forme "traitée et accessible pour les secours, qui n'ont pas de compétence particulière dans l'imagerie spatiale", a encore noté M. Duverger.

Lorsque l'alerte concerne une zone pour laquelle il n'existe pas de carte, les agences spatiales envoient aussi immédiatement des photos d'archives aux secours pour qu'ils aient une première évaluation des possibilités d'accès aux zones sinistrées.

Les agences spatiales fournissent gratuitement leurs services à l'appel des sécurités civiles du monde entier ou des agences de l'Onu, a précisé de son côté au téléphone une responsable du Cnes à Toulouse, Eliane Cubero, membre du secrétariat exécutif de la Charte internationale.

L'alerte des Philippines est la 17e pour 2004, a-t-elle précisé. En moyenne, il y en a 17 à 18 par an, soit 62 activations depuis la signature de la Charte.

Certaines régions du monde étant encore mal couvertes par les organismes de sécurité, les demandes provenaient en majorité jusqu'à présent d'Europe et d'Amérique du Sud : 40% pour des inondations, 40% pour des activités sismiques et 20% pour des ouragans, incendies ou catastrophes écologiques (pollution marine...).

Source:http://fr.news.yahoo.com/041203/202/462pt.html

L'aide distribuée aux Philippines après une semaine de catastrophes.

REAL (Philippines) (AFP) - Des secours étaient acheminés samedi à des dizaines de milliers de survivants de deux violentes dépressions qui ont fait cette semaine plus de 1.100 morts et disparus dans le nord des Philippines.

Les conditions météorologiques se sont améliorées après le passage du typhon Nanmadol en fin de semaine, qui avait lui-même suivi de quelques jours la tempête tropicale Winnie. Nanmadol a poursuivi son cours avec moins de force et touché samedi Taiwan où un mort et deux disparus ont été signalés.Le temps a permis aux avions cargos, hélicoptères et bateaux de gagner de nouvelles zones sinistrées du bassin de la Pampanga, dans le centre de la grande île de Luzon, dans la péninsule de Bicol et sur la cote est de Luzon.

Un bâtiment militaire était en route pour acheminer des équipements lourds de déblaiement dans les trois villes les plus touchées par Winnie, Infanta, Real et General Nakar, a déclaré le secrétaire à la défense Avelino Cruz.

Ces engins devraient permettre d'accélérer la recherche des disparus et rouvrir les routes ensevelies par les glissements de terrain provoqués par le déluge.

Boue, blocs de rochers et troncs d'arbres descendus de la chaîne de montagne de la Sierra Madre se sont déversés lundi sur ces trois villes comptant quelque 110.000 habitants.

Les sauveteurs ont déjà retrouvé 688 corps et 330 autres personnes étaient portées disparues, a déclaré le responsable de l'armée dans le secteur, le colonel Jaime Buenaflor. Ailleurs sur Luzon, la tempête a fait 32 morts et deux disparus. Après Winnie, Nanmadol a fait jeudi 35 morts et 13 disparus sur Luzon.

Deux avions ont amené des tonnes de nourriture, d'eau, vêtements, tentes et literie sur une base militaire du nord de l'archipel. Ils sont ensuite livrés par hélicoptère aux communautés sinistrées du centre de Luzon où l'on compte la majorité des près de 90.000 réfugiés. Des avions décollent par ailleurs d'une autre base du centre des Philippines pour ravitailler la péninsule de Bicol.

De premières estimations évaluaient les dégâts provoquées par Winnie à 193,39 millions de pesos (3,4 millions de dollars), selon la défense civile.

Les écoles sont restées fermées vendredi dans la plupart du pays, tout comme la Bourse de Manille et les bureaux de l'administration. Les servives de ferry ont cependant pu reprendre tout comme les opérations de secours à destination principalement de la ville de Real, à 75 km à l'est de Manille, la plus touchée par Winnie.

Plus de 86.000 hectares de terres agricoles étaient encore sous l'eau vendredi, selon le secrétaire à l'Agriculture (ministre), Arthur Yap.

Dans un discours diffusé à la télévision nationale, la présidente Gloria Arroyo a estimé qu'il était "temps que le pays se rassemble, que les particuliers s'unissent dans des actes héroïques et que chacun puisse aider de quelle que manière que ce soit".

Elle a également ordonné samedi la suspension de tout abattage d'arbres aux Philippines après que la déforestation eut été mise en cause dans ce déluge.

Mme Arroyo s'est rendue en hélicoptère dans les zones les plus sinistrées, les villes de General Nakar, Infanta et Real. "Elle a ordonné la suspension des permis de couper des arbres sur tout le pays", a dit la secrétaire aux affaires sociales, Corazon Soliman, qui accompagnait la dirigeante.

"Tous les permis ont été annulés dans les trois villes" où l'on compte la grande majorité des victimes", a ajouté Mme Soliman.

Les autorités municipales ont déclaré à Mme Arroyo que les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté les trois agglomérations sur la cote nord-est de la grande île de Luzon lundi avaient fait 495 morts et 508 disparus, a ajouté Mme Soliman.

Des experts et des responsables gouvernementaux ont imputé l'ampleur de la catastrophe à des décennies de déforestation illégale, ajoutée à des pluies diluviennes.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041204/202/463oy.html

Les Philippines suspendent toute déforestation après les tempêtes meurtrières.

MANILLE (AFP) - La présidente Gloria Arroyo a ordonné samedi la suspension de tout abattage d'arbres aux Philippines après que la déforestation eut été mise en cause dans un déluge qui a fait plus de 1.000 morts et disparus cette semaine dans le nord de l'archipel.

Mme Arroyo s'est rendue en hélicoptère dans les zones les plus sinistrées, les villes de General Nakar, Infanta et Real. "Elle a ordonné la suspension des permis de couper des arbres sur tout le pays", a dit la secrétaire aux affaires sociales, Corazon Soliman, qui accompagnait la dirigeante. "Tous les permis ont été annulés dans les trois villes" où l'on compte la grande majorité des victimes", a ajouté Mme Soliman.

Les autorités municipales ont déclaré à Mme Arroyo que les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté les trois agglomérations sur la cote nord-est de la grande île de Luzon lundi avaient fait 495 morts et 508 disparus, a ajouté Mme Soliman.

Des experts et des responsables gouvernementaux ont imputé l'ampleur de la catastrophe à des décennies de déforestation illégale, ajoutée à des pluies diluviennes.

Les conditions météorologiques se sont améliorées après le passage du typhon Nanmadol en fin de semaine, qui avait lui-même suivi de quelques jours la tempête tropicale Winnie. Nanmadol a poursuivi son cours avec moins de force et touché samedi Taiwan où un mort et deux disparus ont été signalés.

Le temps a permis aux avions cargos, hélicoptères et bateaux de gagner de nouvelles zones sinistrées du bassin de la Pampanga, dans le centre de la grande île de Luzon, dans la péninsule de Bicol et sur la cote est de Luzon.

Un bâtiment militaire était en route pour acheminer des équipements lourds de déblaiement dans les trois villes les plus touchées par Winnie, Infanta, Real et General Nakar, a déclaré le secrétaire à la défense Avelino Cruz.

Ces engins devraient permettre d'accélérer la recherche des disparus et rouvrir les routes ensevelies par les glissements de terrain provoqués par le déluge.

Boue, blocs de rochers et troncs d'arbres descendus de la chaîne de montagne de la Sierra Madre se sont déversés lundi sur ces trois villes comptant quelque 110.000 habitants.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041204/202/463p1.html

Les Philippines suspendent l'exploitation des forêts après les tempêtes meurtrières.

REAL (Philippines) (AFP) - La présidente Gloria Arroyo a suspendu samedi tout abattage d'arbres aux Philippines, alors que les secours étaient acheminés vers des centaines de milliers de sinistrés, victimes de deux tempêtes qui ont fait cette semaine plus de 1.100 morts et disparus.

Les conditions météorologiques se sont améliorées après le passage du typhon Nanmadol en fin de semaine, qui avait lui-même suivi de quelques jours la tempête tropicale Winnie dans le nord-est de l'archipel. Nanmadol a poursuivi son cours avec moins de force et touché samedi Taïwan où un mort et deux disparus ont été signalés.Le temps a permis aux avions cargos, hélicoptères et bateaux de gagner de nouvelles zones ravagées du bassin de la Pampanga, dans le centre de la grande île de Luzon, dans la péninsule de Bicol et sur la cote est de Luzon.

Alors qu'il y avait peu d'espoir de retrouver des survivants, l'effort se portait vers les sinistrés, dont la Croix rouge a estimé le nombre à quelque 800.000.

La présidente Gloria Arroyo s'est rendue samedi en hélicoptère dans les zones les plus touchées, les villes de General Nakar, Infanta et Real. "Elle a ordonné la suspension des permis de couper des arbres sur tout le pays", a dit la secrétaire aux Affaires sociales, Corazon Soliman, qui l'accompagnait. "Tous les permis ont été annulés dans les trois villes" où l'on compte la grande majorité des victimes du passage lundi de Winnie, a ajouté Mme Soliman.

Les autorités municipales ont déclaré à Mme Arroyo que les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté les trois agglomérations sur la cote nord-est de la grande île de Luzon lundi y avaient fait 495 morts et 508 disparus, a ajouté Mme Soliman.

Il faut y ajouter les victimes de Winnie en d'autres endroits de Luzon, et celles de Nanmadol vendredi. Selon les secours, le bilan total dépasse les 1.100 morts et disparus.

Des experts et des responsables gouvernementaux ont imputé l'ampleur de la catastrophe à des décennies de déforestation illégale, ajoutée aux pluies diluviennes. Les arbres ne retiennent plus la terre gorgée d'eau et les troncs coupés entraînés par la boue et la pluie agissent comme des béliers contre les constructions.

Deux avions ont apporté des tonnes de nourriture, d'eau, vêtements, tentes et literie sur une base militaire du nord de l'archipel. Ils sont ensuite livrés par hélicoptère aux communautés sinistrées du centre de Luzon.

Des avions décollent par ailleurs d'une autre base du centre des Philippines pour ravitailler la péninsule de Bicol. Les secours évacuent également des blessés.

Infanta, Real et General Nakar n'étaient toujours accessibles que par hélicoptère mais des hommes du génie ont rouvert des routes dans la Sierra Madre et trois camions militaires étaient en route pour Dingalan, près de Real, victime de glissements de terrain.

Mme Soliman a précisé que des aides avaient été acheminées dans des centres urbains mais qu'il fallait maintenant les livrer aux villages environnants. Des unités de l'armée se rendaient à pied dans des hameaux isolés, a-t-elle dit.

Des millions de dollars d'aide parvenaient également aux Philippines de gouvernements étrangers et organisations internationales. A Bruxelles, l'Union européenne a versé 1,3 million de dollars, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne ont également fourni des dizaines de milliers d'euros d'aide.

L'Australie a donné 387.000 dollars américains, les Etats-Unis ont promis 100.000 dollars et le Japon 280.000 dollars. L'UNICEF et la Croix rouge internationale ont également lancé des appels de fonds.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041204/202/463um.html

La déforestation en accusation après le déluge aux Philippines.



MANILLE (AFP) - Des millions de Philippins empiètent sur les dernières forêts de l'archipel pour survivre mais la catastrophe qui a fait plus de 1.100 morts dans le nord-est du pays montre que la nature se venge avec de plus en plus d'inondations et glissements de terrain.

Une tempête tropicale a causé la semaine dernière un déluge de troncs d'arbres, rochers et boue sur des villes côtières de la grande île de Luzon.Comme à l'occasion d'autres désastres similaires qui ont frappé le pays dans le passé, la déforestation illégale a été placée au banc des accusés et les coupables désignés sont nombreux.

Des paysans pratiquant la culture sur brûlis, la guérilla communiste, des responsables gouvernementaux: tous portent une part de responsabilité, ont déclaré des défenseurs de l'environnement et membres de l'administration.

"Un tiers de la population du pays environ vit dans les zones forestières", a déclaré le sous-secrétaire à l'Environnement et aux Ressources naturelles, Ramon Paje, qui estime que la forêt ne recouvre plus que sept millions d'hectares sur une superficie totale de 300.000 Km2. "L'abattage illégal est lié à la pauvreté. Tant que des gens y verront un moyen de payer leur prochain repas, les arbres n'ont aucune chance", a-t-il dit.

La présidente Gloria Arroyo a suspendu ce week-end toute coupe d'arbre à des fins commerciales à la suite de la tragédie, qui rappelle une catastrophe similaire également imputée à la déforestation au cours de laquelle plus de 5.000 personnes furent tuées en 1991 dans la ville d'Ormoc, dans le centre des Philippines.

L'exploitation des forêts est en fait interdite depuis 30 ans dans la région la plus touchée par le déluge, autour des villes de Dingalan, General Nakar, Infanta et Real. Mais la route menant à Real est longée de magasins de meubles et de scieries. Et les collines ont été replantées de cocotiers et autres récoltes aux racines qui ne s'enfoncent pas suffisamment dans le sol pour retenir la terre.

Selon l'ex sénateur Orlando Mercado, qui avait proposé en vain d'interdire toute exploitation de la forêt dans les années 1990, 25 millions de gens sur un total de 84 millions vivent sur les 15 millions d'hectares du territoire désignés officiellement zones forestières. "Nous sommes tout simplement à court de plaines pour y habiter", dit M. Mercado.

Pour Blas Tablanza, biologiste à l'Université des Philippines et militant écologiste, il est trop tard car l'exploitation de la forêt se poursuit depuis les années 1950. "Il n'y a plus assez de terre pour une renaissance des arbres", dit-il.

La guérilla communiste a également été mise en cause. La présidente Arroyo l'a accusée d'être impliquée dans l'exploitation illégale de la forêt dans les régions touchées par les dernières catastrophes. L'armée assure aussi que les rebelles financent largement leur guérilla, qui dure depuis 35 ans, par le biais de la déforestation.

Les maquisards rétorquent que ce sont les responsables locaux et même des législateurs qui sont derrière.

Le sous-secrétaire à l'environnement, M. Paje, reconnaît que le relief accentué et les pluies ont joué un rôle dans la catastrophe. Mais "historiquement, la cause principale reste la conversion de la forêt en zone d'exploitation agricole, industrielle ou autre", dit-il.

La solution, estime-t-il, "est de sevrer le gens de moyens de subsistance liés à la forêt pour leur trouver d'autres sources de revenus".

Source:http://fr.news.yahoo.com/041205/202/464yj.html

Scènes de panique dans des villes sinistrées aux Philippines.



REAL (Philippines) (AFP) - Des scènes de panique ont éclaté dimanche dans des villes du nord-est des Philippines ravagées par une tempête qui a fait plus de 1.100 morts et disparus tandis que les secours faisaient une ultime tentative pour retrouver des survivants.

A Real, plus de 500 personnes se sont précipitées pour prendre un ferry dont la capacité est de 110 passagers. "C'est le chaos. Les gens refusent de descendre. Ils veulent partir", a dit un responsable des gardes-côtes, Alberto Taule.



D'autres victimes des inondations et glissements de terrain qui se sont produits la semaine dernière avec le passage de la tempête tropicale Winnie fuient sur de petites embarcations, en dépit de leur vulnérabilité.

Beaucoup d'habitants de Real et des villes voisines d'Infanta et General Nakar, les plus touchées par Winnie lundi, puis par le typhon Nanmadol qui a suivi jeudi, ont perdu leur domicile.

Dans ces trois agglomérations de la grande île de Luzon, Winnie a fait 495 morts et 508 disparus, enseveli des habitations, coupé des ponts et des routes, rendant l'accès à la zone sinistrée impossible jusqu'à ces derniers jours.

Le chef des forces armées sur place, le général Efren Orbon, a déclaré que ses hommes allaient construire un centre d'évacuation provisoire à Real pour remplacer celui qui s'est effondré pendant la tempête, tuant une centaine de gens.

Des responsables locaux ont déclaré qu'il n'y avait plus de chance de retrouver des survivants mais le général Orbon a estimé que, parmi les gens pris sous les décombres, "certains étaient encore vivants".

Un autre responsable militaire, le général Pedro Cabuay, a déclaré que des soldats avaient essayé de creuser pour retrouver des victimes ensevelies mais que leurs outils rudimentaires n'avaient pas permis de percer le béton. Il a appelé le secteur privé à envoyer des marteaux piqueurs.

Il a également réclamé toutes sortes de secours, dont de l'eau potable. "Toute la ville d'Infanta est pratiquement inondée. Les sanitaires sont inexistants", a-t-il dit. A General Nakar, "on demande de la chaux" pour recouvrir les cadavres, a-t-il ajouté.

Alors que les secours s'organisent en ville, des villages côtiers restaient inaccessibles.

Le général Cabuay a ajouté que des hélicoptères et des bateaux de secours continuaient d'être envoyés et qu'une péniche militaire de débarquement contenant l'essentiel des secours était attendue dimanche soir.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041205/202/464z2.html

Scènes de panique aux Philippines, ultime effort pour trouver des survivants.



REAL (AFP) - Des scènes de panique ont éclaté dimanche dans des villes du nord-est des Philippines ravagées par une tempête qui a fait plus de 1.100 morts et disparus, tandis que les secours se livraient à d'ultimes tentatives pour retrouver des survivants.

A Real, plus de 500 personnes se sont précipitées pour prendre un ferry dont la capacité est de 110 passagers. "C'est le chaos. Les gens refusent de descendre. Ils veulent partir", a dit un responsable des gardes-côtes, Alberto Taule.



D'autres victimes des inondations et glissements de terrain qui se sont produits la semaine dernière avec le passage de la tempête tropicale Winnie fuyaient sur de petites embarcations, en dépit de leur vulnérabilité.

Beaucoup d'habitants de Real et des villes voisines d'Infanta et General Nakar, les plus touchées par Winnie lundi, puis par le typhon Nanmadol qui a suivi jeudi, ont perdu leur domicile.

Dans ces trois agglomérations de la grande île de Luzon, Winnie a fait 495 morts et 508 disparus, enseveli des habitations, coupé des ponts et des routes. Le passage de Nanmadol a encore aggravé la situation et rendu l'accès à la zone sinistrée impossible jusqu'à ces tout derniers jours.

Le chef des forces armées sur place, le général Efren Orbon, a déclaré que ses hommes allaient construire un centre d'évacuation provisoire à Real pour remplacer celui qui s'est effondré pendant la tempête, tuant une centaine de gens.

Des responsables locaux ont déclaré qu'il n'y avait plus de chance de retrouver des survivants mais le général Orbon a estimé que, parmi les gens pris sous les décombres, "certains étaient encore vivants".

Un autre responsable militaire, le général Pedro Cabuay, a déclaré que des soldats avaient essayé de creuser pour retrouver des victimes ensevelies mais que leurs outils rudimentaires n'avaient pas permis de percer le béton.

Il a appelé le secteur privé à envoyer des marteaux piqueurs.

Il a également réclamé toutes sortes de secours, dont de l'eau potable.

"Toute la ville d'Infanta est pratiquement inondée. Les sanitaires sont inexistants", a-t-il dit.

A General Nakar, "on demande de la chaux" pour recouvrir les cadavres, a-t-il ajouté.

Alors que les secours s'organisent en ville, des villages côtiers restaient inaccessibles.

Le général Cabuay a ajouté que des hélicoptères et des bateaux de secours continuaient d'être envoyés et qu'une péniche militaire de débarquement contenant l'essentiel des secours était attendue dimanche soir.

A Real et Infanta, le niveau des eaux a beaucoup baissé et les corps ont été retirés des rues, mais les installations de base ne fonctionnent toujours pas.

Les gens tentent de sauver ce qui peut l'être, déblayant leur domicile avec des pelles et des balais.

A Infanta, l'air était encore empesté par l'odeur de corps en putréfaction alors que des files d'attente se formaient devant la mairie, à demi ensevelie dans la boue, afin d'y trouver de l'aide.

L'aide étrangère continuait également à arriver. L'ambassadeur des Etats-Unis Francis Ricciardone s'est rendu sur place, de même que des soldats américains. Les Etats-Unis ont envoyé de l'argent et des équipements, dont 500 sacs pour envelopper les corps.

Comme à l'occasion d'autres désastres qui ont frappé le pays dans le passé, la déforestation illégale a été mise au banc des accusés.

La présidente Gloria Arroyo a suspendu ce week-end toute coupe d'arbre à des fins commerciales à la suite de la tragédie, qui rappelle une catastrophe similaire également imputée à la déforestation au cours de laquelle plus de 5.000 personnes furent tuées en 1991 dans la ville d'Ormoc, dans le centre des Philippines.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041205/202/46506.html

Poursuite des recherches aux Philippines, 1.400 morts ou disparus.

REAL (Philippines) (AFP) - Les recherches se poursuivaient lundi aux Philippines après le passage la semaine dernière de deux puissantes dépressions qui ont fait plus de 1.400 morts ou disparus mais les secours admettaient que l'espoir de retrouver des vivants était réduit à néant.

Six cent-sept corps ont été découverts et 695 personnes étaient toujours portées disparues dans les trois villes de Real, Infanta et General Nakar (nord-est), zone la plus touchée par la tempête tropicale Winnie, qui s'est abattue le 29 novembre sur l'archipel, puis, quatre jours plus tard, par le typhon Nanmadol, a indiqué le colonel Jaime Buenaflor, commandant les opérations de secours militaires dans la région.Soixante-deux autres décès ont été enregistrés ailleurs dans le pays, ainsi que deux disparus, a ajouté la défense civile à Manille, qui coordonne les secours civils.

Le typhon Nanmadol a quant à lui fait 38 morts et 33 disparus jeudi dernier, ce qui porte le bilan total à 1.437 morts ou disparus.

Une semaine après la catastrophe, retrouver des survivants tiendrait du miracle, admet le général de brigade Efren Orbon, un des commandants sur place.

Mais, "même s'ils sont morts, nous pouvons au moins présenter les corps aux familles", lance-t-il. Les recherches se poursuivaient donc et une équipe fraîche de 26 bénévoles vient d'arriver d'une mine de la région pour fouiller les décombres d'un bâtiment de deux étages qui s'est effondré à Real, tuant vraisemblablement une centaine de personnes.

La ville de Real était largement dégagée lundi, les magasins et marchés reprenant une activité plus ou moins normale même en l'absence d'électricité, toujours coupée.

Mais, dans les villages reculés, il pourrait y avoir des personnes dépourvues d'aide, ajoute le général. "Le problème est que nous n'avons pas assez d'hélicoptères pour les secourir ou leur apporter des denrées de première nécessité", regrette-t-il, accusant également une météo encore difficile.

Après une semaine au moins de navigation interrompue en raison des intempéries, un navire cargo est arrivé lundi dans le port de Real avec à son bord 90 tonnes de nourriture et autres produits essentiels, débarqués par quelque 300 soldats détrempés par une pluie incessante.

D'autres embarcations privées ont également acheminé des marchandises. Certains bateaux ont été priés par le gouvernement de prendre à leur bord des réfugiés qui attendaient depuis des jours pour fuir la zone.

"Nous n'avons pas d'eau, pas de nourriture, pas de toilettes. Les enfants pourraient tomber malade. Ma maison est ensevelie sous la boue. J'emmène ma famille à Manille", explique Rizalito Leynes, qui dit attendre un transport depuis dimanche, avec sa femme et ses cinq enfants.

La circulation routière était encore impossible, en raison des ponts effondrés et des routes toujours encombrées d'arbres couchés voire emportées par des glissements de terrain.

Le transport aérien était également difficile, la plupart des vols étant cloués au sol par la pluie battante.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041206/202/466d7.html

4 survivants dont une fillette de 3 ans aux Philippines, onze jours après.



REAL (Philippines) (AFP) - Les sauveteurs se sont lancés jeudi à la recherche d'autres survivants après avoir extrait quatre miraculés, dont une petite fille, d'un immeuble qui s'était effondré il y a 11 jours lors une tempête meurtrière dans le nord-est des Philippines.

Plus de 120 personnes avaient été ensevelies sous le bâtiment de deux étages d'un village voisin de la ville côtière de Real. Elles étaient données pour mortes depuis des jours lorsque des voix ont été entendues en provenance des décombres, sous un monceau de boue, de troncs d'arbres et de débris.



Ils avaient été pris dans la tempête tropicale qui a frappé la grande île de Luzon en début de semaine dernière faisant, avec un typhon qui a suivi quelques jours plus tard, quelque 1.500 morts ou disparus.

"Je remercie Dieu. La famille avait perdu tout espoir et était partie, mais nous sentions qu'ils avaient pu survivre", a déclaré une femme en larmes, tante de la fillette de 3 ans qui figure parmi les miraculés.

Le colonel Jaime Buenaflor, chef des secours de l'armée, a déclaré que d'autres voix avaient été entendues et que les sauveteurs creusaient plus profondément à la recherche d'autres survivants.

"Il semble qu'il y ait d'autres survivants sous le bâtiment", a-t-il dit.

"Je ne comprends toujours pas comment ils ont fait pour survivre", a dit le colonel Buenaflor.

Les quatre rescapés sont très faibles, ils peuvent parler mais pas marcher. Les médecins leur ont appliqué sur les lèvres du coton imbibé d'eau pour leur éviter un choc avant qu'ils ne soient évacués sur un hopital.

Selon des secouristes, ils ont raconté avoir survécu "par des prières et de l'eau" qui s'infiltrait dans les décombres.

Ils ont été identifiés comme Estella Mae Sor, 3 ans, Maria Luba, 43 ans, Modesto Manoguid et Carl Bungat, deux adolescents.

Des images de télévision les ont montrés sur des brancards. Un des garçons pleurait en silence. La fillette était emaillottée dans des couvertures et fixait la caméra d'un regard vide.

La présidente Gloria Arroyo, catholique fervente, a estimé qu'il s'agissait d'un miracle.

"J'aimerais remercier Dieu pour ce miracle. On continue à creuser pour voir s'il y d'autres personnes à sauver", a-t-elle dit.

Les quatre rescapés font partie des dizaines de gens qui s'étaient réfugiés dans un immeuble en béton de deux étages du village de Tignoan, le 29 novembre, pour échapper à la tempête Winnie.

L'immeuble, le Repador, n'avait pas résisté et s'est effondré avant d'être submergé par la boue. Plus de 40 corps ont été extraits des décombres.

Les survivants ont été retrouvés par une équipe de bénévoles de sociétés minières de la région spécialisées dans les travaux d'excavation.

De leur côté, des Marines américains poursuivaient leurs opérations d'aide en coopération avec les secouristes philippins depuis l'ex-base américaine de Clark, à 80 km au nord de Manille.

Ils acheminent par hélicoptère des vivres et médicaments vers les trois agglomérations les plus touchées par la catastrophe, Real, General Nakar et Infanta et qui restent très difficiles d'accès.

Selon la défense civile, les deux dépressions ont provoqué des dégâts d'un montant de plus de trois milliards de pesos (55,5 millions de dollars).

Source:http://fr.news.yahoo.com/041209/202/46c1x.html

Philippines: près de 1.600 morts ou disparus, les recherches se poursuivent.

REAL (Philippines) (AFP) - Le bilan des deux tempêtes qui ont frappé les Philippines la semaine dernière s'est alourdi vendredi à près de 1.600 morts et disparus mais les secours n'ont pas perdu espoir de retrouver des survivants après la découverte de quatre miraculés la veille.

Le Bureau de la défense civile a précisé que 842 personnes avaient péri et que 751 autres étaient portées disparues après le passage de la tempête tropicale Winnie suivie quelques jours plus tard du typhon Nanmadol, qui avaient ravagé le nord-est de la grande île de Luzon.Le bilan gouvernemental précédent faisait état de 1.494 victimes, dont 740 morts et 745 disparus.

La grande majorité des victimes - 775 morts et 713 disparus selon le nouveau bilan - a éte causée par la tempête Winnie qui a provoqué des glissements de terrain et des inondations il y douze jours dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, a-t-on précisé de même source.

La catastrophe a provoqué des dégats matériels estimés à plus de 55 millions de dollars. Plus de 432.000 personnes ont été déplacées et 8.500 habitations totalement détruites.

Sur place, les sauveteurs continuaient à fouiller les décombres à la recherche d'éventuels survivants après la découverte jeudi de quatre miraculés sous un immeuble près de Real.

"Avoir retrouvé ces gens nous a donné un nouvel espoir", a déclaré le capitaine Gerry Sultan qui dirige les opérations.

Selon le responsable, plus de 135 personnes étaient réfugiées dans le batiment le 29 novembre au moment où il a été frappé par un glissement de terrain.

Jusqu'à présent, 31 corps ont été dégagés, en plus des quatre survivants, trois adultes et une fillette de 3 ans.

Le capitaine Sultan a expliqué que les rescapés retrouvés jeudi avaient été sauvés par une poutre qui les avaient protégés en formant une petite cavité au rez-de-chaussée sous les décombres.

"Ils avaient tout juste assez de place pour ramper en dépit de la boue qui coulait. Il y avait cinq personnes vivantes dans la niche au départ mais l'une d'elles, une femme je crois, est morte au bout de quelques jours. Tout ce dont ils disposaient était de l'eau insalubre et un peu de nourriture. Je n'en crois toujours pas mes yeux", a-t-il dit.

"Nous avons passé du temps sur le site cette nuit dans l'espoir d'entendre des voix, mais nous n'avons rien entendu... que le vent", a-t-il ajouté.

Des sauveteurs continuaient vendredi de creuser dans la boue, les décombres et les morceaux de béton dans l'espoir de retrouver d'autres survivants.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041210/202/46dzk.html

Philippines: les tempêtes ont fait 1.800 morts ou disparus.

REAL (Philippines) (AFP) - Le bilan des quatre tempêtes qui ont frappé les Philippines depuis un mois s'est de nouveau alourdi samedi atteignant 1.800 morts ou disparus, a annoncé le Bureau de la défense civile.

La défense civile a ajouté que les recherches continuaient et que ce bilan pourrait encore s'alourdir. Elle a précisé que 941 personnes étaient mortes et 836 portées disparues après le passage de quatre tempêtes tropicales et typhons, dont les plus récents, la tempête tropicale Winnie, suivie quelques jours plus tard du typhon Namadol, avaient ravagé le nord-est de la grande île de Luzon.

Le précédent bilan gouvernemental faisait état de 1.600 morts ou disparus. La grande majorité des victimes ont péri lors de la tempête Winnie qui a provoqué des glissements de terrain et des inondations il y 12 jours dans les villes de Real, Infanta et General Nakar, a-t-on précisé de même source. La catastrophe a provoqué des dégâts matériels estimés à près de 82 millions de dollars. Jeudi, quatre personnes avaient été retrouvées encore en vie onze jours après la tempête sous un immeuble effondré près de Real.

Source:http://fr.news.yahoo.com/041211/202/46fqr.html