Photos d'ouragans.

Floride: ordre d'évacuation pour plus d'un demi-million d'habitants avant l'arrivée de l'ouragan Jeanne.


FORT PIERCE, Floride (AP) - Les autorités de Floride ont demandé vendredi à plus d'un demi-million d'habitants de la côte est de cet Etat d'évacuer préventivement leur domicile en raison de la probable arrivée de l'ouragan Jeanne d'ici dimanche.

Jeanne, qui n'était qu'une tempête tropicale à son passage sur les Caraïbes, est devenue un ouragan en progressant vers l'ouest, avec des vents soufflant désormais à plus de 160km/h.

L'ordre d'évacuation lancé par les autorités de Floride fait suite à un changement de direction constaté vendredi (vers l'ouest), qui pourrait faire toucher terre à l'ouragan sur une zone encore indéterminée de la côte est (atlantique) de cet Etat américain d'ici dimanche.

Si tel est le cas, il s'agirait du quatrième ouragan à frapper la Floride en six semaines après Charley, Frances et Ivan. Le coût financier des trois premiers s'élève déjà à plusieurs milliards de dollars, et le bilan humain à 70 morts pour la seule Floride.

Le danger cette fois réside dans la présence de nombreux débris des précédentes tempêtes, toujours pas nettoyés, qui, sous l'effet des rafales de vent, pourraient dès lors se transformer en "missiles" meurtriers dans certaines régions de Floride.

Jamais un Etat des Etats-Unis n'a été frappé par quatre ouragans la même saison depuis le Texas en 1886, il y a 118 ans.

"Je sais que les gens sont embêtés, ils sont fatigués de tout cela", a déclaré le gouverneur de Floride, Jeb Bush, frère du président américain George W. Bush, après l'annonce des nouveaux ordres d'évacuation. "Croyez-moi, leur gouverneur aussi."

Source:http://fr.news.yahoo.com/040924/5/42f58.html

Floride: ordre d'évacuation pour plus 750.000 habitants avant l'arrivée de l'ouragan Jeanne.


FORT PIERCE, Floride (AP) - Les autorités de Floride ont demandé vendredi à plus 750.000 habitants de la côte est de cet Etat d'évacuer préventivement leur domicile en raison de la probable arrivée de l'ouragan Jeanne d'ici dimanche.

Jeanne, qui n'était qu'une tempête tropicale à son passage sur les Caraïbes, est devenue un ouragan en progressant vers l'ouest, avec des vents soufflant désormais à plus de 160km/h.

L'ordre d'évacuation lancé par les autorités de Floride fait suite à un changement de direction constaté vendredi (vers l'ouest), qui pourrait faire toucher terre à l'ouragan sur une zone encore indéterminée de la côte est (atlantique) de cet Etat américain d'ici dimanche.

Si tel est le cas, il s'agirait du quatrième ouragan à frapper la Floride en six semaines après Charley, Frances et Ivan. Le coût financier des trois premiers s'élève déjà à plusieurs milliards de dollars, et le bilan humain à 70 morts pour la seule Floride.

Le danger cette fois réside dans la présence de nombreux débris des précédentes tempêtes, toujours pas nettoyés, qui, sous l'effet des rafales de vent, pourraient dès lors se transformer en "missiles" meurtriers dans certaines régions de Floride.

Jamais un Etat des Etats-Unis n'a été frappé par quatre ouragans la même saison depuis le Texas en 1886, il y a 118 ans.

"Je sais que les gens sont embêtés, ils sont fatigués de tout cela", a déclaré le gouverneur de Floride, Jeb Bush, frère du président américain George W. Bush, après l'annonce des nouveaux ordres d'évacuation. "Croyez-moi, leur gouverneur aussi."

Mais avant de frapper la Floride, Jeanne devrait passer par l'archipel des Bahamas, déjà touché par Frances trois semaines en arrière. Des abris de secours ont été improvisés dans les écoles et les églises vendredi pour accueillir les personnes évacuées de leurs maisons.

"Nous nous attendons à ce que deux îles soient fortement touchées -Abaco et Grand Bahamas- a affirmé Jeffrey Simmons, météorologiste au service météo des Bahamas.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040924/5/42f59.html

Intempéries: Haïti en état de choc une semaine après Jeanne.

Voir animation.

http://fr.mcgi.yahoo.com/afpflash/caribcyclfr2309/

GONAIVES (AFP) - La région nord d'Haïti, qui a subi de plein fouet le passage de la tempête Jeanne le week-end dernier, restait en état de choc vendredi, avec au moins 1.180 morts dénombrés et quelque 1.200 disparus.

Alors que le reflux des eaux et le déblaiement des tonnes de boue amènent à la surface de nouveaux corps, le bilan devrait continuer à s'alourdir. Le nombre total de décès pourrait dépasser les 2.000, a prévenu le responsable de communication au bureau de la Protection civile Dieufort Delorge.Vendredi soir, les chiffres de la Protection civile haïtienne donnaient 1.180 morts et 1.200 disparus, considérés comme probablement morts, après les inondations et glissements de terrains. Le bilan matériel est aussi très lourd pour cette région déjà particulièrement déshéritée: des milliers de maisons ont été détruites et près de 250.000 personnes ont été affectées par ces inondations.

Les secouristes et les équipes d'organisations humanitaires sont à l'oeuvre depuis plusieurs jours pour distribuer l'aide de première urgence aux sinistrés mais ils se heurtent à la désorganisation de la société haïtienne. Aux Gonaïves, les distributions de l'aide humanitaire donnent lieu à des mini-émeutes. "Les gens sont affamés et ils cherchent par tous les moyens de la nourriture" déclare Toussaint Kongo-Doudou, le porte-parole des Casques bleus de l'Onu.La baisse des eaux a commencé à faciliter la distribution des secours alimentaires qui doivent être amenés par camion de Port-au-Prince, en empruntant une route encore plus défoncée qu'à l'habitude. Jusqu'ici 120 tonnes de nourriture ont pu être distribués selon Toussaint Kongo-Doudou.

Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, est également un Etat totalement destructuré en proie à des rivalités politiques, à des conflits entre responsables et à un manque criant de matériel et d'équipement de secours. Mais la communauté internationale s'est mobilisée et l'aide arrive de nombreux pays et d'organisations humanitaires. La situation devrait commencer à s'améliorer avec la baisse des eaux qui va rendre accessible certaines zones qui jusqu'à présent ne pouvaient être atteintes, ont indiqué des employés humanitaires.

Toutefois, l'avenir reste très préoccupant et, selon Abby Maxman, directeur de l'organisation humanitaire CARE, "80% des gens dans le nord-ouest d'Haïti vont avoir besoin d'une aide d'urgence dans les prochains mois car ils ont tout perdu, maisons, vêtements, récoltes...". Dans la ville des Gonaïves, où plus de 1.000 morts ont été recensés, la boue a envahi les rues et de nombreux cadavres d'animaux jonchent le sol.

"L'odeur prouve que ce sont des cadavres en état de décomposition", souligne Wolde Saugeron du comité international de la Croix-Rouge. Les responsables s'inquiètent également de l'état sanitaire du pays surtout après la destruction des installations de purification d'eau et du système des égouts dans la région des Gonaïves. Ils craignent notamment l'apparition d'épidémies de dysenterie, de paludisme et de fièvres typhoïde qui affecteraient en premier lieu les enfants déjà souvent mal nourris.

Par manque d'eau, les habitants sont bien souvent contraints de boire l'eau qu'ils ont récoltée des inondations, celle-la même dans laquelle ils lavent leur linge. L'hôpital des Gonaïves a, par ailleurs, était affecté par les inondations et plusieurs centaines de patients alités auraient péri. Haïti qui souffre d'une grave déforestation avait déjà été frappée par des pluies torrentielles en mai et juin derniers qui avaient fait plus de 1.200 morts.

Par ailleurs, près de 500.000 résidents de la côte atlantique de la Floride, baptisée "Treasure Coast", seront évacuées à partir de samedi matin devant la progression du cyclone Jeanne qui menace les régions côtières. Depuis vendredi après-midi, les autorités ont aussi incité les populations des comtés de Palm Beach, Martin et St Lucie (au nord de Miami) à quitter les lieux, et rendront obligatoire l'ordre d'évacuation à partir de samedi matin 08H00 locales (12H00 GMT), ont indiqué les bureaux chargés des mesures d'urgence dans ces comtés.

Cette région a déjà été fouettée par les vents début septembre lors du passage de l'ouragan Frances, et se trouvait tout juste en train de réparer les dégâts causés, qui ont atteint plusieurs milliards de dollars. Jeanne pourrait toucher les côtes de Floride samedi dans la nuit ou dimanche matin, selon les prévisions. D'ici là, l'ouragan pourrait avoir gagné en intensité, passant à la force 3.



Source:http://fr.news.yahoo.com/040925/202/42fq9.html

De Port-au-Prince aux Gonaïves, la ligne de vie des sinistrés.



GONAIVES (AFP) - De Port-au-Prince aux Gonaïves (nord-ouest), la ville haïtienne la plus touchée par la tempête tropicale Jeanne, la route reste le seul moyen pour acheminer, dans des conditions difficiles, l'aide humanitaire destinée aux plus de 250.000 sinistrés haïtiens.

Vendredi, un convoi de la Croix-Rouge française (CRF) a mis près de sept heures pour parcourir les quelque 200 kilomètres séparant l'aéroport de la capitale haïtienne des Gonaïves.

Dès l'arrivée vendredi à 07H00, de l'avion-cargo Iliouchine 76 affrété par la CRF, les choses avaient pourtant été rondement menées. Cinq heures plus tard, les 40 tonnes d'aide humanitaire étaient débarquées et trois poids-lourds chargés de matériel de pompage et de distribution d'eau potable et de kits médicaux d'urgence, kits permettant de prendre en charge 30.000 personnes pendant huit jours.

Les trois camions aux couleurs de la Croix-Rouge prennent alors la direction du nord-ouest en début d'après-midi, au milieu des embouteillages. Puis la route file le long de la mer dans un décor de carte postale, longeant de belles résidences cachées dans les bougainvilliers. Peu après le centième kilomètre, éboulis, fondrières et nids de poule font leur apparition. Louisseul Aubourg, 38 ans, l'un des trois chauffeurs, prévient : "Les inondations de la tempête tropicale ont complètement arraché le bitume de la route". En même temps, une pluie diluvienne s'abat sur le secteur.

La route n'est plus qu'une piste boueuse et glissante sur laquelle taxis collectifs, cars scolaires, 4X4 et poids-lourds des organisations humanitaires roulent au pas pour ne pas verser dans les rizières et les champs inondés, où d'énormes cochons noirs cherchent leur pitance. Quelques kilomètres avant l'entrée des Gonaïves, un infirmier stoppe chaque véhicule pour remettre à tous ses occupants des masques en coton qui leur évitera de respirer les relents de putréfaction émanant des corps humains ou des cadavres de bétail qui n'ont pas été enlevés.

Huit cents mètres plus loin, le convoi de la Croix-Rouge française, imbriqué entre des véhicules des Casques bleus de la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (Minustah), est stoppé par des policiers de la force internationale. Ils préviennent qu'il y a près de quarante centimètres d'eau sur la route, que l'on ne distingue plus des champs inondés. Plusieurs véhicules, dont un camion du Programme alimentaire mondial (PAM), en ont fait les frais et ont presque entièrement disparu sous l'eau.

Il faut alors rouler les uns derrière les autres pendant plusieurs kilomètres, avec de l'eau jusqu'au moteur pour les voitures. Les phares des camions du convoi de la Croix-Rouge éclairent les rues noire - l'électricité n'ayant été rétablie qu'à de rares endroits. Ils se garent dans un grand entrepôt soigneusement gardé pour éviter les pillages.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040925/202/42fji.html

Jeanne aborde les Bahamas et menace la Floride.



MIAMI, Floride (Reuters) - Après avoir dévasté le nord de Haïti, la tempête tropicale Jeanne, se dirige à présent vers les côtes de la Floride, qui se remet à peine du passage de trois ouragans en l'espace de six semaines.


Plusieurs centaines de milliers d'habitants de la côte est de l'Etat ont été invités à évacuer leurs foyers à l'approche de la dépression dont le bilan pourrait atteindre les 2.000 morts à Haïti.


Jeanne a gagné en puissante ces dernières heures, les vents les plus violents passant de 160 à 170 km/h dans la nuit de vendredi à samedi. Selon le Centre américain de surveillance des ouragans, son pouvoir dévastateur devrait encore progresser au cours des prochaines 24 heures. La tempête va probablement devenir un ouragan majeur dans la journée, ajoutent les prévisionnistes.


L'île de Grand Abaco, dans l'archipel des Bahamas, sera vraisemblablement touchée dans les prochaines heures et les côtes sud-est de la Floride, dévastées par le cyclone Frances il y a seulement trois semaines, devraient connaître les premières intempéries dans la soirée ou dans la matinée de dimanche.


L'Etat du sud-est des Etats-Unis, où vivent 17 millions d'habitants, est encore sous le choc du passage des cyclones Charley, Frances et Ivan, dont les dégâts matériels se chiffrent en milliards de dollars.


ALERTE CYCLONIQUE


Depuis 1851, date à laquelle remonte les premières archives météorologiques, la Floride n'a jamais connu quatre ouragans successifs dans la même saison.


A 09h00 GMT samedi, l'oeil de Jeanne se trouvait à 26,5° de latitude Nord et 76,2° de longitude Ouest, 90 km à l'est de Grand Abaco, aux Bahamas, et à 385 km à l'est de la floride. Elle progressait vers l'Ouest à 22 km/h.


Une alerte cyclonique, qui signifie que des conditions extrêmes sont attendues dans les 24 heures, a été émise pour la côte est de la Floride, entre Florida City et St-Augustine. Une autre est entrée en vigueur pour le nord-ouest des Bahamas, qui comprend l'archipel des Abacos, les îles de Grand Bahama et de New Providence où se trouve la capitale Nassau.


Un état de veille reste par ailleurs en vigueur pour le nord-est de la Floride et les côtes de Georgie. Enfin, une alerte à la tempête tropicale concerne la côte ouest de la Floride.


L'ordre d'évacuer a été transmis pour les zones côtières d'une douzaine de comtés, dont ceux très densément peuplés de Miami-Dade, de Broward et de Palm Beach. Pour les deux premiers, 280.000 personnes sont concernées.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040925/85/42fqt.html

La Floride évacuée à l’approche de Jeanne.



Près d'un million de personnes devaient être évacuées aujourd'hui de la côte est de la Floride devant la progression du cyclone Jeanne, le quatrième à frapper cet Etat en un mois et demi, ont annoncé les autorités. Le cyclone, accompagné ce matin de vents soufflant à 170 km/h, devait balayer dans la journée les îles Abaco, dans le nord-ouest des Bahamas, et atteindre les côtes de Floride la nuit prochaine.

A 11H00 HB, Jeanne se trouvait à 90 kilomètres à l'est de l'île de Great Abaco, à 385 kilomètres à l'est de la côte sud-est de la Floride. Le cyclone se déplaçait vers l'ouest à la vitesse de 23 kilomètres/heure, une progression qui devrait se poursuivre au cours des prochaines 24 heures.



La totalité de la côte atlantique de la Floride a été mise en alerte, les autorités appelant les habitants à ne pas céder à la fatigue et à se mobiliser en prévision de l'arrivée du cyclone. "Je sais que les gens sont frustrés. Je sais qu'ils sont fatigués de tout cela, croyez-moi, leur gouverneur aussi", a lancé le gouverneur de Floride Jeb Bush après l'annonce de l'ordre d'évacuation. "Nous ne pouvons pas nous permettre de traiter Jeanne différemment des autres ouragans", a affirmé le maire de Miami-Dade, Alex Penelas. "Vous ne pouvez pas vous préparer différemment juste parce que c'est le troisième, le quatrième ou le cinquième de la saison", a-t-il dit.

Depuis vendredi, les autorités ont incité les populations des comtés de Palm Beach, Martin et St Lucie, au nord de Miami, à quitter les lieux. L'ordre d'évacuation devait être rendu obligatoire à partir de samedi 08h00 locales (14h00 HB). Le comté de Palm Beach a déclaré l'état d'urgence et tous les bureaux administratifs ainsi que les écoles ont été fermés à St Lucie.

Cette région a déjà été fouettée par les vents début septembre lors du passage de l'ouragan Frances, et ses habitants étaient en train de réparer les dégâts qui ont fait plusieurs milliards de dollars.

Source:[url]http://www.rtl.be/Site/Pages/Article.asp?SiteID=12&ID=64020&titre=La_Floride_évacuée_à_l’approche_de_Jeanne_[/url]

Jeanne s'abat sur l'est de la Floride.



FORT PIERCE, Floride (Reuters) - Une pluie battante et des vents violents ont commencé à balayer l'est de la Floride samedi soir à l'approche de l'ouragan Jeanne, qui s'est renforcé lors de son passage sur le nord des Bahamas.


Le mur de l'oeil, avec les vents les plus forts, a touché la côte près de Stuart tard dans la soirée et à 23h00 locales (03h00 GMT dimanche), l'oeil lui-même commençait à toucher terre.


La Floride se remet à peine du passage de trois ouragans en six semaines.


Avant même l'arrivée de l'oeil, les débris et des branches d'arbres, derniers stigmates du passage de Frances, se sont envolés avec les bourrasques de vent. Des lignes électriques à peine réparées ont de nouveau été arrachées. Des toiles posées sur les toits détruits par les précédents cyclones se sont détachées tandis que des vagues impressionnantes s'abattaient sur les côtes.


Trois millions d'habitants de la côte est de l'Etat ont été invités à évacuer leurs foyers à l'approche de la dépression dont le bilan pourrait atteindre les 2.000 morts à Haïti.


Certains sont toutefois restés chez eux, à la grande inquiétude des autorités qui, à la nuit tombée, estimaient qu'il était désormais trop tard pour s'aventurer sur les routes.


"Ce n'est plus l'heure de se déplacer", a déclaré le gouverneur Jeb Bush. "L'heure est désormais à trouver un abri et à y rester."


Le gouverneur a écrit à son frère, le président George Bush, pour lui demander de préparer une aide fédérale d'urgence. Près de 3.500 gardes nationaux ont été déployés pour être prêts à intervenir dès l'ouragan passé.


Jeanne a accéléré et se déplace désormais vers l'ouest à 22 km/h.


4,7 MILLIONS DE FLORIDIENS CONCERNÉS


Il a gagné en puissance ces dernières heures, les vents les plus violents passant de 169 à 185 km/h dans la nuit de vendredi à samedi. Selon le Centre américain de surveillance des ouragans, son pouvoir dévastateur devrait encore progresser au-dessus des eaux chaudes des Bahamas.


Jeanne est un ouragan de niveau trois sur l'échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq, ajoutent les prévisionnistes.


D'après des projections réalisées sur ordinateur par les autorités de l'Etat, 4,7 millions des 17 millions d'habitants de Floride se trouvent sur la trajectoire du cyclone, 1,2 millions de bâtiments pourraient être endommagés et 142.000 familles pourraient se retrouver sans toit.


Depuis 1851, date à laquelle remonte les premières archives météorologiques, la Floride n'a jamais connu quatre ouragans successifs dans la même saison.


Une alerte cyclonique, qui signifie que des conditions extrêmes sont attendues dans les 24 heures, a été émise pour la côte est de la Floride, entre Florida City et St-Augustine. Une autre est entrée en vigueur pour le nord-ouest des Bahamas, qui comprend l'archipel des Abacos, les îles de Grand Bahama et de New Providence où se trouve la capitale Nassau.


Aux Bahamas, l'île de Grand Abaco a été touchée samedi, des rues et deux bidonvilles ont été inondés. Des pluies torrentielles se sont également déversées sur l'île de Grand Bahama et l'oeil du cyclone devait passer au nord de Freeport, où vivent la plupart des 50.000 habitants de l'île.


Un état de veille reste par ailleurs en vigueur pour le nord-est de la Floride et les côtes de Georgie. Enfin, une alerte à la tempête tropicale concerne la côte ouest de la Floride.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/85/42gng.html

Situation catastrophique aux Gonaïves dévastées par la tempête Jeanne.

GONAIVES (AFP) - Une semaine après le passage de la tempête tropicale Jeanne, de nombreux quartiers des Gonaïves, dans le nord-ouest de Haïti, sont encore inondés et le désordre règne dans cette ville de 250.000 personnes où la plupart des habitants n'ont pas encore reçu d'aide humanitaire.

Le bilan s'alourdit chaque jour de plusieurs dizaines de morts. La dernière estimation samedi matin de la Protection civile haïtienne est d'au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés.Le mécontentement de la population -privée d'électricité et manquant de produits de première nécessité- grandit chaque jour. Le président intérimaire haïtien Boniface Alexandre a annulé une visite prévue samedi aux Gonaïves pour des raisons de sécurité, a-t-on appris dans son entourage. Boniface Alexandre a lancé un appel solennel aux habitants des Gonaïves pour qu'ils veillent à la bonne répartition de l'aide humanitaire et qu'elle ne soit pas détournée.

"Il y a cette habitude en Haïti que dans ce genre de situation, l'aide donnée par la communauté internationale n'aboutisse pas aux personnes concernées, il faut que cela cesse", a-t-il déclaré à la télévision. De retour de New York où il assistait à l'assemblée générale de l'Onu, Boniface Alexandre a assuré qu'il avait reçu des engagements des Etats-Unis pour aider les sinistrés et appuyer son gouvernement.

Il a promis de mèner des actions concrètes et efficaces aux Gonaïves, ville déjà particulièrement déshéritée. Le gouvernement intérimaire, au pouvoir depuis mars, est très critiqué et accusé de lenteur dans la mise en place des réformes promises. Le Premier ministre Gérard Latortue s'est rendu samedi aux Gonaïves avec les ministres de l'Intérieur et de la Santé. Les autorités sont totalement dépassées par les évènements et l'assistance apportée repose presque exclusivement sur la communauté internationale. Les distributions d'aide alimentaire aux Gonaïves se sont multipliées ces derniers jours (120 tonnes, selon l'Onu) mais de nombreux habitants se plaignent qu'elles se déroulent dans les mêmes quartiers.

La coordination de l'aide internationale explique qu'elle a besoin de conditions minimales de sécurité et qu'il serait dangereux de procéder à des distributions dans les quartiers aux rues étroites, chaque arrivée d'aide déclenchant une mini-émeute. Pour l'instant l'aide parvient aux Gonaïves mais les villages durement frappés par la tempête dans la vallée de la Quinte, comme Passe-Rene -150 morts et de nombreuses maisons détruites-, n'ont toujours pas reçu d'assistance.

"Nous sommes dans une logique de crise humanitaire qui s'ajoute à une crise chronique", relève le coordinateur de l'aide internationale, Eric Mouillefarine. Dans le domaine de la santé, la ville est aussi paralysée. L'hôpital a été dévasté par la tempête et les quatre dispensaires mis sur pied dans l'urgence se limitent aux premiers soins et aux accouchements. Les habitants ont besoin de chirurgie, souligne le fonctionnaire de l'Onu. Au moins un hôpital de campagne doit être installé le temps de remettre en service l'hôpital public.

Vendredi soir, un convoi de la Croix-Rouge française est arrivé aux Gonaïves avec 40 tonnes de secours: matériel de pompage et de distribution d'eau potable, kits médicaux d'urgence. L'aéroport étant toujours inondé, la route reste le seul moyen pour acheminer l'aide. Les préoccupations d'ordre sanitaire persistent: la majorité des 250.000 habitants de la ville ne disposent ni de toilettes ni d'évacuation des eaux usées. La ministre de la Santé Josette Bijoux, a demandé à 200 médecins et infirmiers de se rendre aux Gonaïves pour sensibiliser la population au risque d'épidémies.

Le Comité international de la Croix-Rouge cherche à mettre en place un service permettant aux habitants des Gonaïves d'informer leur famille en Haïti ou à l'étranger qu'ils sont en bonne santé.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gm7.html

Première rafales de tempête en Floride.


MIAMI (AFP) - Des rafales de pluie et de vent fouettaient la côte atlantique de la Floride samedi soir, le cyclone Jeanne ayant touché terre dans une zone déjà dévasté par Frances au début du mois.

Jeanne, qui est le quatrième ouragan à frapper les côtes sud des Etats-Unis en six semaines, a arraché des toitures, des arbres et des lignes électriques, dont certaines venaient juste d'être réparées après le passage de la dernière tempête. Des centaines de milliers d'habitants du sud de la Floride se sont trouvés une fois de plus privés d'électricité.

L'oeuil du cyclone est arrivé sur la côte tard samedi soir, dans les comtés de Sainte Lucie et de Martin, au nord de Palm Beach, où les vents atteignent 185 km/heure. Les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones côtières les plus menacées, encore largement fragilisées par le passage début septembre du cyclone Frances, qui avait occasionné des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de dollars.

Jeanne a déjà fait au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés lors de son passage en Haïti la semaine dernière, a indiqué la Protection civile haïtienne. Gagnant en intensité, la tempête tropicale est devenu un cyclone de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, selon le dernier bulletin du centre national des ouragans (NHC) basé à Miami. Le centre a averti que l'ouragan pourrait provoquer une montée des eaux de 1 à 2 mètres et des vents pouvant atteindre 160 km/h dans les terres. Selon les images télévisées des Bahamas, il aurait fait des dégâts matériels à Marsh Harbour dans l'île d'Abaco mais sans causer de victimes selon les premières constatations.

Au total, ce sont plus de 15 millions de personnes qui risquent de ressentir le passage de Jeanne, a indiqué le bureau de recensement de l'Etat. Les ports de croisière sont fermés, tout comme l'aéroport de Fort Lauderdale. Celui de Miami était encore ouvert samedi après midi, mais désert la plupart des compagnies ayant annulé leurs vols. Les habitants de la région, qui n'ont bien souvent pas eu le temps de réparer les dégâts de Frances, se montrent plutôt résignés et tentent de s'arranger avec les moyens du bord.

"J'ai décidé de rester, de toute façon j'ai déjà tout perdu", déclare avec fatalisme Kathy Chasteen qui vit près de Vero Beach. "Je sais que les gens sont frustrés. Je sais qu'ils sont fatigués de tout cela, croyez-moi, leur gouverneur aussi", a lancé le gouverneur de Floride Jeb Bush après l'annonce de l'ordre d'évacuation. Samedi après midi il a averti qu'il était trop tard maintenant pour évacuer et à conseillé à ses concitoyens restés sur place de trouver un "coin sûr" chez eux pour se mettre à l'abri et "d'attendre que la tempête passe".

"Nous ne pouvons pas nous permettre de traiter Jeanne différemment des autres ouragans", a affirmé de son côté le maire de Miami-Dade, Alex Penelas. "Vous ne pouvez pas vous préparer différemment juste parce que c'est le troisième, le quatrième ou le cinquième de la saison", a-t-il dit.

Tricia Pollard, qui coordonne la distribution de matériel d'urgence, a averti que "la remise en ordre allait prendre des mois", après cette saison de cyclones particulièrement sévère. La compagnie d'électricité de la région a également prévenu qu'il faudrait des semaines pour réparer les dommages que devrait provoquer Jeanne. Le cyclone Ivan avait tué plus de 130 personnes dans le sud des Etats-Unis et dans les Caraïbes la semaine dernière. Avant lui, Charley et Frances avaient tué des dizaines de personnes et détruit des centaines de maisons lors de leur passage sur la côte sud-est de la Floride.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42glz.html

Jeanne commence à déferler sur la Floride.

dimanche 26 septembre 2004, 6h29
Jeanne commence à déferler sur la Floride

STUART, Floride (AP) - L'ouragan Jeanne, accompagné de vents soufflant à 193km/h, a commencé à s'abattre sur les côtes de Floride tôt dimanche, contraignant des milliers d'habitants à chercher refuge et arrachant en partie le toit d'un hôpital à Stuart.

Au total, environ deux millions de personnes, de la pointe sud de la Floride à la frontière avec la Géorgie, ont reçu l'ordre d'évacuer leur domicile à titre préventif.

Quatrième dépression à atteindre la Floride cette année, Jeanne frappe une bande de territoire déjà dévastée voilà quelques semaines par l'ouragan Frances. Aucun autre Etat américain n'avait connu telle épreuve depuis le Texas en 1886.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/5/42gl9.html

Intempéries: situation catastrophique à Haïti, la Floride menacée.

GONAIVES (AFP) - Une semaine après le passage de la tempête tropicale Jeanne, de nombreux quartiers des Gonaïves, dans le nord-ouest de Haïti, sont encore inondés et le désordre règne dans cette ville de 250.000 personnes où la plupart des habitants n'ont pas encore reçu d'aide humanitaire.

Aux Etats-Unis Jeanne devenue cyclone a commencé samedi soir à balayer la Floride. Le bilan s'alourdit chaque jour de plusieurs dizaines de morts en Haïti. La dernière estimation samedi matin de la Protection civile haïtienne est d'au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés.

Le mécontentement de la population -privée d'électricité et manquant de produits de première nécessité- grandit chaque jour. Le président intérimaire haïtien Boniface Alexandre a annulé une visite prévue samedi aux Gonaïves pour des raisons de sécurité, a-t-on appris dans son entourage. Boniface Alexandre a lancé un appel solennel aux habitants des Gonaïves pour qu'ils veillent à la bonne répartition de l'aide humanitaire et qu'elle ne soit pas détournée.

"Il y a cette habitude en Haïti que dans ce genre de situation, l'aide donnée par la communauté internationale n'aboutisse pas aux personnes concernées, il faut que cela cesse", a-t-il déclaré à la télévision. De retour de New York où il assistait à l'assemblée générale de l'Onu, Boniface Alexandre a assuré qu'il avait reçu des engagements des Etats-Unis pour aider les sinistrés et appuyer son gouvernement.

Les autorités sont totalement dépassées par les évènements et l'assistance apportée repose presque exclusivement sur la communauté internationale. Les distributions d'aide alimentaire aux Gonaïves se sont multipliées ces derniers jours (120 tonnes, selon l'Onu) mais de nombreux habitants se plaignent qu'elles se déroulent dans les mêmes quartiers. La coordination de l'aide internationale explique qu'elle a besoin de conditions minimales de sécurité et qu'il serait dangereux de procéder à des distributions dans les quartiers aux rues étroites, chaque arrivée d'aide déclenchant une mini-émeute.

Des rafales de pluie et de vent fouettaient la côte atlantique de la Floride samedi soir, le cyclone Jeanne ayant touché terre dans une zone déjà dévasté par Frances au début du mois. Jeanne, qui est le quatrième ouragan à frapper les côtes sud des Etats-Unis en six semaines, a arraché des toitures, des arbres et des lignes électriques, dont certaines venaient juste d'être réparées après le passage de la dernière tempête. Des centaines de milliers d'habitants du sud de la Floride se sont trouvés une fois de plus privés d'électricité.

L'oeuil du cyclone est arrivé sur la côte tard samedi soir, dans les comtés de Sainte Lucie et de Martin, au nord de Palm Beach, où les vents atteignent 185 km/heure. Les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones côtières les plus menacées, encore largement fragilisées par le passage début septembre du cyclone Frances, qui avait occasionné des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de dollars.

Jeanne a déjà fait au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés lors de son passage en Haïti la semaine dernière, a indiqué la Protection civile haïtienne. Gagnant en intensité, la tempête tropicale est devenu un cyclone de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, selon le dernier bulletin du centre national des ouragans (NHC) basé à Miami. Le centre a averti que l'ouragan pourrait provoquer une montée des eaux de 1 à 2 mètres et des vents pouvant atteindre 160 km/h dans les terres. Selon les images télévisées des Bahamas, il aurait fait des dégâts matériels à Marsh Harbour dans l'île d'Abaco mais sans causer de victimes selon les premières constatations.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gmh.html

Le cyclone Jeanne frappe la Floride, déjà dévastée par Frances.



WEST PALM BEACH (Floride) (AFP) - Des vents violents et des trombes de pluie cinglaient dimanche à l'aube la Floride, frappée par le cyclone Jeanne alors que les dévastations laissées par le précédent, Frances, n'ont pas encore été réparées.

Jeanne a atteint officiellement les côtes de Floride à minuit (04H00 GMT), par l'île Hutchinson, à 65 km au nord de West Palm Beach, et à moins de 2 kilomètres de l'endroit où Frances avait touché l'Etat du sud-est des Etats-Unis, il y a trois semaines, selon le Centre national des ouragans (NHC).A 07H00 GMT, le centre de Jeanne était situé au nord-est de la ville d'Okeechobee, avec des vents de force cyclonique dans un rayon d'une centaine de kilomètres.

Selon les premières constatations, Jeanne, plus rapide et plus violent que Frances, risque de causer davantage de dégâts.

Les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones côtières les plus menacées, où Frances avait occasionné des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de dollars.

Jeanne a déjà fait au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés lors de son passage en Haïti la semaine dernière.

En Floride, un calme trompeur régnait dans l'oeil du cyclone qui s'enfonçait dans les terres, tandis qu'à quelques kilomètres de là les localités faisaient face aux coups de boutoir des rafales de pluie et de vent de 160 km/h.

Le ciel était par moment illuminé des éclairs verts produits par l'explosion de transformateurs électriques. 700.000 personnes sont déjà sans électricité et dans bien des cas il faudra des semaines pour rétablir le réseau.

Jeanne, le quatrième cyclone à frapper le sud-est des Etats-Unis en six semaines, arrachait les toits, faisait tomber les arbres, projetait au loin des débris et détruisait les lignes électriques, certaines à peine rétablies.

Les chaînes de radio et les services de secours étaient submergés d'appels de gens annonçant que leurs maisons étaient en train de s'effondrer, tandis que des centaines de milliers d'autres, privés de courant, subissaient le cyclone dans une chaleur étouffante.

Les météorologues ont mis en garde contre le risque de tornades, et indiqué que par endroits les vents faisaient monter le niveau de la mer de 1 à 2 mètres, inondant un peu plus le sol déjà saturé par les pluies violentes.

Les vents sur la côte ont atteint 193 km/h au nord de Palm Beach, selon le NHC, qui a décrit Jeanne comme "un dangereux cyclone de niveau trois" et averti que les vents pourraient souffler encore jusqu'à 160 km/h sur la terre.

De nombreux habitants se battaient pour protéger leurs habitations déjà endommagées par Frances. Certains déployaient des bâches de toile ou de plastique pour remplacer les tuiles envolées.

"Je crains que mon logement ait disparu au matin", confiait David Larkin, qui vit dans une roulotte avec son amie, deux autres personnes et leurs deux bébés. Tous se sont réfugiés dans un hôtel proche, où les clients tentaient de dormir, installés dans les couloirs de peur que le vent n'arrache les fenêtres des chambres.

Ses voisins immédiats ont choisi, eux, de rester dans leur fragile mobile-home. "Je ne peux qu'imaginer ce qu'ils sont en train de vivre en ce moment", dit-il. "C'est terrible d'être dans un mobile-home pendant un cyclone. Le bruit c'est comme si un train de marchandises vous rentrait dedans".

Les météorologues s'étonnent du nombre de cyclones cette saison. "C'est inimaginable. Cette année va rester comme quelque chose dont nous parlerons à nos petits-enfants", déclare Max Mayfield, directeur du NHC dont le siège est à Miami.

Ivan a tué plus de 130 personnes la semaine dernière aux Etats-Unis et dans les Caraïbes. Avant lui, Charley et Frances avaient fait des dizaines de morts et détruit des milliers d'habitations en Floride.



Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gqc.html

Intempéries: le cyclone Jeanne frappe la Floride

WEST PALM BEACH (AFP) - Des vents violents et des trombes de pluie cinglaient dimanche à l'aube la Floride, frappée par le cyclone Jeanne alors que les dévastations laissées par le précédent, Frances, n'ont pas encore été réparées.

Gagnant en intensité, la tempête tropicale est devenu un cyclone de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, selon le centre national des ouragans (NHC) basé à Miami. Le centre a averti que l'ouragan pourrait provoquer une montée des eaux de 1 à 2 mètres et des vents pouvant atteindre 160 km/h dans les terres.Jeanne qui a déjà fait au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés lors de son passage en Haïti la semaine dernière, a atteint officiellement les côtes de Floride à minuit (04H00 GMT), par l'île Hutchinson, à 65 km au nord de West Palm Beach, et à moins de 2 kilomètres de l'endroit où Frances avait touché l'Etat du sud-est des Etats-Unis, il y a trois semaines, selon le Centre national des ouragans (NHC). A 07H00 GMT, le centre de Jeanne était situé au nord-est de la ville d'Okeechobee, avec des vents de force cyclonique dans un rayon d'une centaine de kilomètres. Selon les premières constatations, Jeanne, plus rapide et plus violent que Frances, risque de causer davantage de dégâts.

Les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones côtières les plus menacées, où Frances avait occasionné des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de dollars. Un calme trompeur régnait en Floride, dans l'oeil du cyclone qui s'enfonçait dans les terres, tandis qu'à quelques kilomètres de là les localités faisaient face aux coups de boutoir des rafales de pluie et de vent de 160 km/h.

Le ciel était par moment illuminé des éclairs verts produits par l'explosion de transformateurs électriques. 700.000 personnes sont déjà sans électricité et dans bien des cas il faudra des semaines pour rétablir le réseau. Jeanne, le quatrième cyclone à frapper le sud-est des Etats-Unis en six semaines, arrachait les toits, faisait tomber les arbres, projetait au loin des débris et détruisait les lignes électriques, certaines à peine rétablies. Les chaînes de radio et les services de secours étaient submergés d'appels de gens annonçant que leurs maisons étaient en train de s'effondrer, tandis que des centaines de milliers d'autres, privés de courant, subissaient le cyclone dans une chaleur étouffante.

Les météorologues ont mis en garde contre le risque de tornades, et indiqué que par endroits les vents faisaient monter le niveau de la mer de 1 à 2 mètres, inondant un peu plus le sol déjà saturé par les pluies violentes. Les vents sur la côte ont atteint 193 km/h au nord de Palm Beach, selon le NHC, qui a décrit Jeanne comme "un dangereux cyclone de niveau trois" et averti que les vents pourraient souffler encore jusqu'à 160 km/h sur la terre. De nombreux habitants se battaient pour protéger leurs habitations déjà endommagées par Frances.

Certains déployaient des bâches de toile ou de plastique pour remplacer les tuiles envolées. "Je crains que mon logement ait disparu au matin", confiait David Larkin, qui vit dans une roulotte avec son amie, deux autres personnes et leurs deux bébés. Tous se sont réfugiés dans un hôtel proche, où les clients tentaient de dormir, installés dans les couloirs de peur que le vent n'arrache les fenêtres des chambres. Ses voisins immédiats ont choisi, eux, de rester dans leur fragile mobile-home. "Je ne peux qu'imaginer ce qu'ils sont en train de vivre en ce moment", dit-il. "C'est terrible d'être dans un mobile-home pendant un cyclone. Le bruit c'est comme si un train de marchandises vous rentrait dedans".

Une semaine après le passage de la tempête tropicale Jeanne, de nombreux quartiers des Gonaïves, dans le nord-ouest de Haïti, sont encore inondés et le désordre règne dans cette ville de 250.000 personnes où la plupart des habitants n'ont pas encore reçu d'aide humanitaire. Le mécontentement de la population -privée d'électricité et manquant de produits de première nécessité- grandit chaque jour. Les autorités sont totalement dépassées par les évènements et l'assistance apportée repose presque exclusivement sur la communauté internationale.

Les distributions d'aide alimentaire aux Gonaïves se sont multipliées ces derniers jours (120 tonnes, selon l'Onu) mais de nombreux habitants se plaignent qu'elles se déroulent dans les mêmes quartiers. La coordination de l'aide internationale explique qu'elle a besoin de conditions minimales de sécurité et qu'il serait dangereux de procéder à des distributions dans les quartiers aux rues étroites, chaque arrivée d'aide déclenchant une mini-émeute.

Les météorologues s'étonnent du nombre de cyclones cette saison. "C'est inimaginable. Cette année va rester comme quelque chose dont nous parlerons à nos petits-enfants", déclare Max Mayfield, directeur du NHC dont le siège est à Miami. Ivan a tué plus de 130 personnes la semaine dernière aux Etats-Unis et dans les Caraïbes. Avant lui, Charley et Frances avaient fait des dizaines de morts et détruit des milliers d'habitations en Floride.



Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gqm.html

Les habitants des Gonaïves peinent à retrouver une vie normale.

GONAIVES (AFP) - Pateaugeant dans l'eau et la boue, les habitants des Gonaïves (nord-ouest) peinent à retrouver une vie normale dans leur cité ravagée par les flots furieux de la tempête tropicale Jeanne.

L'électricité était toujours coupée dans cette ville de 250.000 habitants, en partie nourris par la communauté internationale. Les réseaux d'eau potable et d'évacuation des eaux usés, peu efficaces en temps normal, dévastés par la montée brutale des eaux, sont tous inutilisables.

Venue présider samedi une réunion du comité local de coordination des secours aux Gonaïves, la ministre de la Santé Josette Bijoux estime qu'il faudra beaucoup de temps pour établir un bilan définitif". Jusqu'ici 1.196 morts ont été recensés aux Gonaïves et un millier de personnes restent toujours portés disparues.

Le "comité de gestion des cadavres", qui fait partie du comité de coordination, évalue d'ailleurs ses "besoins à 2.000 linceuls en plastique". Chaque jour de nouvelles victimes sont retrouvées avec la baisse des eaux. Samedi matin, un cadavre, enroulé dans une bâche blanche, avait été déposé au bord de l'avenue des Dattes, la grande artère qui traverse la ville, dans l'attente de son ramassage.

A quelques mètres de là, des enfants jouaient dans l'eau boueuse stagnante où des femmes faisaient leur toilette ou lavaient le linge. Pour Mme Bijoux, les "risques sanitaires", comme les "diarrhées, la typhoïde ou le tétanos" sont bien réels. La ministre vient donc de demander à 200 médecins et infirmières de Port-au-Prince de venir donner des conseils en épidémiologie aux habitants des Gonaïves. Seul point positif, déclare-t-elle, "l'eau des puits artésiens est claire et pourra être, une fois désinfectée, distribuée par citernes".

De leur côté, les organisations humanitaires internationales, comme la Croix-Rouge, ont entrepris samedi d'installer des citernes souples permettant de stocker l'eau potable puis de la distribuer par un réseau de tuyaux souples. Au carrefour d'entrée de la ville, devant les restes du commissariat détruit par un émeute anti-Aristide au début de l'année, des habitants attendaient l'arrivée des camions d'aide humanitaire.

Samedi en début d'après-midi, ils ont vu passer un convoi de camions aux couleurs du Programme alimentaire mondial (Pam), venu distribuer, sous l'égide du gouvernement haïtien, des vivres. Cette distribution, à laquelle les organisations humanitaires comme Care et Action contre la Faim, n'avaient pas été associées, s'est déroulée dans cinq endroits de la ville, sous forte escorte de Casques bleus de la Mission de stabilisation des Nations-Unies en Haïti (Minustah).

Au centre de coordination de l'Onu, installé à l'université, des Casques bleus brésiliens filtrent les habitants malades ou blessés, et les aiguillent vers un médecin militaire qui ausculte les femmes enceintes et soigne à grandes doses d'antibiotiques les victimes de grosses coupures ou d'infections cutanées.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gqp.html

Catastrophe des Gonaïves: la déforestation, un facteur aggravant.



GONAIVES (Haïti) (AFP) - La déforestation massive et incontrôlée en Haïti, alimentée par la pauvreté, a eu un effet aggravant lors des glissements de terrain et des inondations dans la région des Gonaïves, dans le nord-ouest du pays, où plus de deux mille habitants sont morts ou portés disparus.

"Dans un pays déboisé, la végétation ne retient pas l'eau. La couche de terre arable est emportée par les eaux. C'est particulièrement le cas en Haïti, notamment à cause de l'agriculture sur brûlis", souligne Randolf Gilbert, un expert des Nations unies.Les montagnes qui dominent la ville portuaire des Gonaïves sont totalement pelées, la végétation y a pratiquement disparu. Les habitants de cette région défavorisée font brûler tout ce qui pousse pour en tirer du charbon de bois.

En Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, les forêts ont en grande partie disparu, et le taux de déboisement atteint 98%, selon des scientifiques.

"Evidemment, le déboisement est un facteur aggravant, mais pas la seule cause de la catastrophe (des Gonaïves). En cas de précipitations, il provoque un apport rapide de terre dans le lit de la rivière et les débordements deviennent beaucoup plus fréquents", explique Christian Rousseau, un des sept membres du conseil des sages -organe consultatif intérimaire qui se substitue à l'assemblée nationale.

D'après lui, c'est avant tout la situation géographique des Gonaïves qui est à l'origine de l'ampleur du drame.

"La ville est le point d'aboutissement d'un bassin versant, tous les cours d'eau convergent vers les Gonaïves", souligne ce géographe de formation qui rappelle en outre que le point le plus élevé de la ville se situe à deux mètres au dessus du niveau de la mer.

Le coordinateur des opérations de la Protection civile haïtienne dans la région des Gonaïves, Benoît Pierre-Michel, estime que les torrents de boue provenant de la vallée de la rivière Quinte ont charrié des corps humains jusqu'aux Gonaïves, à un vingtaine de kilomètres en aval.

Le membre du conseil des sages ajoute que "sans alternative économique", la question de la déforestation ne pourra pas être réglée.

"La population est dans une logique de survie. Les gens sont conscients du problème, ils savent qu'il ne faut pas couper du bois, faire brûler la végétation, mais ils n'ont pas d'autre source de revenus". Dans 70% des foyers haïtiens, on cuisine au charbon de bois, faute d'électricité.

"Aux Gonaïves, nous avons maintenant des inondations, mais dans deux mois nous aurons probablement une sécheresse", a écrit le ministre haïtien de l'Environnement André Wainwright, dans une tribune publiée par le quotidien haïtien La Nation.

Il plaide pour un vaste programme de reboisement. Pour le mener à bien, insiste le ministre, il faut trouver de nouvelles sources de revenus pour ceux qui vivent du commerce du charbon de bois.

"Notre économie est extrêmement fragile, observe-t-il, notamment en raison de la dégradation des conditions de vie dans les zones montagneuses, où les agriculteurs ne peuvent plus compter sur les revenus de leurs cultures traditionnelles pour subvenir aux besoins de leur famille".

Une des responsables de la Banque mondiale dans les Caraïbes, Caroline Anstey, partage cette analyse et juge "urgent et fondamental de mener de front le combat contre la pauvreté et la déforestation".

Pays exsangue, Haïti dépend de l'aide apportée par la communauté internationale et le gouvernement intérimaire actuel, au pouvoir depuis le départ de l'ancien président Jean Bertrand Aristide en mars 2004, dispose d'une marge de manoeuvre économique très étroite.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42gr8.html

L'ouragan Jeanne pourrai toucher d'ici une semaine la France voir même le bénélux mais cela est encore au conditionnel.

Ce qui suit en anglais.

Jeanne slams Florida with relentless winds.

Fourth Category 3 storm to hit state in a single season.


A trucks drives through a flooded street along the intercoastal waterway in West Palm Beach as Hurricane Jeanne comes ashore late Saturday.

STUART, Fla. - Hurricane Jeanne barreled up Florida’s Atlantic Coast early Sunday with 120-mph winds and drenching rains, unceremoniously putting the weather-weary state in the record books.The Category 3 storm became the fourth to pummel Florida in a single hurricane season, something that has not happened since 1886 when Texas was the target. The three other hurricanes — Charley, Frances and Ivan — have all hit within the last month and a half, about midway through the June-to-November season.

Jeanne came ashore shortly before midnight near the southern tip of Hutchinson Island, about 5 miles southeast of Stuart. Just three weeks ago, Frances ravaged the same area.

Angry swells licked pieces of mobile homes out to sea. At one of the causeway bridges leading to the barrier island, a sailboat bashed against the seawall and sank. Within minutes, all that remained above water was less than a foot of its yellow mast.



Emergency management officials were waiting until daylight to assess damage. The previous hurricanes caused billions of dollars in damage and killed at least 70 people.

Jeanne was expected to make a turn to the north over central Florida and stay inland over Georgia and the Carolinas through Tuesday. By early Sunday, it had weakened to a Category 2 storm with 110-mph top sustained winds.

“God, I hope it’s over,” Jaye Bell said early Sunday. The bartender from Jensen Beach rode out the storm at a Ramada Inn in Stuart.

The proximity of Jeanne and Frances impressed Max Mayfield, director of the National Hurricane Center in Miami. Mayfield said it was the “first time ever that we know of” that two hurricanes landed so close in place and time.

Rainfall totals of 5 to 10 inches were expected in the storm’s path, and flooding could be a major concern because previous hurricanes had saturated the ground and filled canals, rivers and lakes.

The storm made even more difficult the formidable job of keeping the lights on in Florida. Early Sunday, about 1.1 million homes and businesses were without power, including much of Palm Beach County. Officials feared the storm could leave millions without electricity, some for three weeks or more.

Debris left from the other hurricanes flew through the air as Jeanne made landfall. And the storm did its own damage, ripping off part of a hospital roof and cutting power to hundreds of thousands.In Fort Pierce and Port St. Lucie, several people were rescued from homes during the relative calm of Jeanne’s eye. No one was injured, but the residents “didn’t think they were going to make it through the storm,” St. Lucie County sheriff’s Capt. Nate Spera said early Sunday.

State officials had urged 2 million people to evacuate. Many like Ada Dent heeded the warning and took cover in shelters.

“Before I left home, I prayed over my house and I told God it was in his hands,” said Dent, who went to a shelter in West Palm Beach with her 2-year-old grandson.

In Stuart, Martin Memorial Hospital North lost a major section of its roof, said Tom McNicholas, an emergency management spokesman in Martin County. Dozens of patients were moved to other floors, but no injuries were reported.

A condominium in Stuart had part of its roof collapse. One person was rescued.

In Cocoa Beach about 80 miles north of Stuart, Paul and Ann Jutras weathered another storm in their reinforced house that they claimed was hurricane-proof.

Sitting two blocks from the Atlantic Ocean, the structure has two roofs — in case one is damaged.

In Frances, “we got pounded for 37 hours, but the wind would blow for about 20 or 25 minutes and there would be a lull. This one, it’s just not letting up at all,” Paul Jutras said.

At 7 a.m. EDT Sunday, Jeanne was centered about 10 miles north of Sebring and about 50 miles south of Orlando. It was moving west-northwest at 12 mph.

Earlier, Jeanne tore across the Bahamas, leaving some neighborhoods submerged under 5 feet of water. No deaths or serious injuries were reported there, but the storm was earlier blamed for more than 1,500 deaths in floods in Haiti.

'It’s scary. It’s crazy.'
“I really can’t believe it’s happening all over again — and right in the same place,” said Charity Brown, who moved to West Palm Beach from Chicago three months ago with her children, ages 5 and 3. They hid in a closet as Frances tore the roof off their apartment. That hole is now covered by a tarp, so the family went to a shelter at an elementary school Saturday.I’m going to get out of (Florida). It’s scary. It’s crazy.”

Jeanne followed Charley, which struck Aug. 13 and devastated southwest Florida; Frances, which struck Labor Day weekend; and Ivan, which blasted the western Panhandle when it made landfall in nearby Alabama on Sept. 16. The storms caused billions of dollars in combined damage and killed at least 70 people in Florida alone.

Officials ran out of time to remove tall piles of debris — from branches to sodden furniture and building materials — that remained on neighborhood streets, left over from Frances. Some people took to burning the debris to lessen the amount that could become dangerously airborne.

Gas stations and businesses were boarded up and deserted, and law enforcement took to the radio airwaves, saying that anyone who was outside their homes after the 6 p.m. curfew Saturday would be jailed.

It was unknown how many people urged to evacuate actually did, but state officials said more than 42,500 people, many with homes already damaged by Frances, were housed in shelters.

LaTrease Haliburton reluctantly checked into a West Palm Beach shelter with her 6-year-old daughter, who has had nightmares since Frances caved in the bathroom ceiling in her family’s apartment.

“I want to make sure my daughter isn’t as scared this time,” Haliburton said.

Images en Flash.

http://www.msnbc.msn.com/id/6098614/displaymode/1107/s/2/

Source:http://www.msnbc.msn.com/id/6083265/ Vous pourrez également voir des vidéos.

La Floride frappée par Jeanne



Des vents violents et des trombes de pluie cinglaient aujourd'hui à l'aube la Floride, frappée par le cyclone Jeanne alors que les dévastations laissées par le précédent, Frances, n'ont pas encore été réparées. Jeanne a atteint officiellement les côtes de Floride à minuit (06H00 HB), par l'île Hutchinson, à 65 km au nord de West Palm Beach, et à moins de 2 kilomètres de l'endroit où Frances avait touché l'Etat du sud-est des Etats-Unis, il y a trois semaines, selon le Centre national des ouragans (NHC). A 07H00 GMT, le centre de Jeanne était situé au nord-est de la ville d'Okeechobee, avec des vents de force cyclonique dans un rayon d'une centaine de kilomètres.



Selon les premières constatations, Jeanne, plus rapide et plus violent que Frances, risque de causer davantage de dégâts. Les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones côtières les plus menacées, où Frances avait occasionné des dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de dollars.

Le ciel était par moment illuminé des éclairs verts produits par l'explosion de transformateurs électriques. 700.000 personnes sont déjà sans électricité et dans bien des cas il faudra des semaines pour rétablir le réseau. Jeanne, le quatrième cyclone à frapper le sud-est des Etats-Unis en six semaines, arrachait les toits, faisait tomber les arbres, projetait au loin des débris et détruisait les lignes électriques, certaines à peine rétablies. Les chaînes de radio et les services de secours étaient submergés d'appels de gens annonçant que leurs maisons étaient en train de s'effondrer, tandis que des centaines de milliers d'autres, privés de courant, subissaient le cyclone dans une chaleur étouffante.

Par ailleurs, le bilan des victimes les inondations et glissements de terrains provoqués par la tempête Jeanne le week-end dernier en Haïti s'est alourdi hier : au moins 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés. "C'est un chiffre provisoire, c'est sûr qu'il va augmenter. L'eau baisse considérablement et on trouve de nouveaux cadavres. Dans des rigoles, des canaux, au bord de la mer, dans des épaves de voitures qui étaient immergées", a déclaré le coordinateur de la Protection civile dans la région des Gonaïves. Le bilan précédent était de 1.286 morts et 1.129 disparus.

L'essentiel des morts (1.216) ont été recensés aux Gonaïves, ville du nord du pays, toujours partiellement inondée. A ce chiffre, il faut ajouter une centaine de morts dans d'autres localités du nord-ouest et nord du pays. "Je ne pense pas qu'il y ait encore l'espoir de retrouver vivant les disparus", a estimé pour sa part le porte-parole de la Protection civile, Dieufort Delorge. D'après lui, le nombre total de décès pourrait dépasser les 2.000. Les corps ont été rapidement enterrés dans des fosses communes afin de pallier les risques d'épidémie.

Source:http://www.rtl.be/Site/Pages/Sommaire.asp?SiteID=12

L'ouragan Jeanne déferle sur la Floride.


STUART, Floride (AP) - Après Charley, Frances et Ivan, Jeanne a balayé à son tour la Floride. Accompagné de pluies torrentielles et de vents soufflant à plus de 170km/h, l'ouragan a déferlé dans la nuit de samedi à dimanche sur cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis, semant le chaos et privant d'électricité plus d'un million d'habitants.

Avec l'arrivée de Jeanne, la Floride devient le premier Etat américain à être frappé par quatre ouragans consécutifs en une saison, depuis le Texas en 1886.

Samedi peu avant minuit, Jeanne, perturbation d'un diamètre de 650km, a touché la côte sud de l'île Hutchinson, à environ 8km au sud-est de la ville de Stuart, s'avançant sur une bande de territoire déjà dévastée il y a trois semaines par l'ouragan Frances.

A titre préventif, environ deux millions de personnes, de la pointe sud de la Floride à la frontière avec la Géorgie, ont reçu l'ordre d'évacuer leur domicile. Selon les autorités, plus de 42.500 personnes se sont réfugiées dans des abris.

Avec des rafales de vent atteignant les 177km/h, l'ouragan a arraché de nombreuses toitures, dont celle d'un hôpital de Stuart et fait voler une multitude d'objets dans les airs, risque fatal pour l'inconscient qui oserait s'aventurer dehors.

Environ 1,2 million de foyers et d'entreprises étaient privées d'électricité, notamment dans le comté de Palm Beach. Du fait du passage de l'ouragan Ivan, plus de 80.000 personnes se trouvaient déjà sans courant avant l'arrivée de Jeanne.

Les autorités de la Floride devaient commencer à évaluer les dommages causés par Jeanne durant la journée de dimanche. Les trois précédents ouragans ont provoqué pour des milliards de dollars de dégâts et la mort d'au moins 70 personnes en Floride.

Le danger s'avère d'autant plus important dans cet Etat que le nettoyage et la réparation des dégâts précédents étaient loin d'être terminés. L'inondation reste un risque majeur puisque les sols sont gorgés d'eau.

Samedi, l'ouragan avait balayé les Bahamas, laissant certaines zones de l'archipel sous 1,50 mètre d'eau. On ne signalait toutefois aucune victime alors qu'en Haïti, Jeanne, qui n'était alors pourtant qu'une tempête tropicale, a provoqué la mort de plus de 1.500 personnes dans la région des Gonaïves, au nord-est du pays.

Quelque 900 personnes sont toujours portées disparues et présumées mortes, tandis qu'environ 300.000 personnes sont sans-abri. Alors que la population, affamée et assoiffée, s'impatiente face à l'insuffisance des secours, les autorités craignent la propagation des épidémies et la mauvaise distribution de l'aide humanitaire du fait de la présence de gangs de pillards.

Tôt dimanche, Jeanne avait un peu faibli, passant de la catégorie 3 à 2, et se trouvait à 13h temps universel à 24km au sud-est de Bartow et à 80km à l'est de Tampa. L'ouragan qui dérivait à la vitesse de 19km/h vers l'ouest et le nord-ouest, soit vers le centre de la Floride, devrait passer sur la Géorgie et les Caroline d'ici mardi.

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/5/42h2m.html

Nouveau spectacle de désolation en Floride après le passage de Jeanne.



FORT PIERCE (AFP) - Des maisons éventrées, des toitures arrachées et des pylônes électriques à terre témoignent de la violence du cyclone Jeanne qui a touché dans la nuit de dimanche la Floride, dans le sud-est des Etats-Unis.

La côte est de la Floride, Etat qui subit son quatrième cyclone de la saison, a été la première a subir les assauts de Jeanne qui était accompagné de vents soufflant à plus de 193 km/heure.Mais, dimanche à la mi-journée, les services d'urgence n'avaient recensé aucune victime même si les dégâts matériels sont considérés comme importants. Plus d'un million de personnes étaient en outre privées d'électricité.

Jeanne, très meurtrier la semaine dernière en Haïti où il a fait 1.300 morts et plus de 1.000 disparus, a traversé dans la nuit la péninsule de Floride et se trouvait en début d'après-midi sur la côte ouest, à l'est/sud-est de la ville de Tampa.Arrivé au dessus du continent américain avec une force 3 sur l'échelle des ouragans qui en compte 5, le cyclone a depuis légèrement faibli et ses vents pourraient décroître jusqu'à une centaine de kilomètres/heure, a indiqué le centre national des ouragans (NHC).

Le cyclone a touché les côtes de Floride au niveau de Hutchinson, ville située à 64 km au nord de Palm Beach et à un kilomètre et demi du point d'impact de Frances début septembre.

La petite localité de Fort Pierce a été parmi les plus touchées, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un ours en peluche jonche le sol parmi un amas de gravas de bois et de ferraille. Un fauteuil rose a atterri dans dans la rue. La désolation est partout autour des très nombreux mobile-homes, des habitations particulièrement vulnérables au passage des vents violents.

Des murs et des toits ont été arrachés et certains mobile-homes se sont transformés en amas de décombres. Il est difficile de distinguer entre les ravages dus à Frances et ceux causés par Jeanne.

"Les dégâts sont épouvantables", se lamente Karl Robinson, 68 ans et retraité.

"Ce que le précédent cyclone avait laissé debout a été détruit par le dernier", dit-il en regardant le champ de ruines qui s'étend autour de lui.

Karl Robinson a été parmi les personnes ayant évacué leur maison pour se protéger dans un club house non loin de là.

Comme dans beaucoup de zones affectées par Jeanne, Fort Pierce était quasi désert dimanche matin. Seules des patrouilles de policiers et d'équipes de secours sillonnaient les rues à la recherche d'éventuelles victimes.

Le couvre-feu a été imposé pour dissuader les éventuels pilleurs et une pancarte a été apposée devant un commerce avec inscrit en lettres rouges: "On tirera sur les pilleurs".

Source:http://fr.news.yahoo.com/040926/202/42hg4.html