Glossaire

U.T (Voir temps universel).

U.V (Voir ultraviolet).

Ultraviolet

(UV) Rayonnement électromagnétique de longueur d'onde comprise entre 20 nm et 400 nm. On distingue les rayonnements :
· UVA (longueur d'onde entre 320 et 400 nm) "agent du bronzage";
· UVB plus énergétiques et partiellement arrêtés par la couche d'ozone (282 à 320 nm);
· UVC très énergétiques totalement arrêtés par la couche d'ozone (22 à 320 nm). Une augmentation de la dose d'UV sur Terre augmenterait le nombre de cancers de la peau.

Ultraviolette (astronomie)

Branche de l'astronomie qui étudie les émissions des corps célestes dans la zone spectrale de l'ultraviolet. On tire beaucoup parti des satellites artificiels pour ce faire. Certains des corps qui émettent des flux de rayons ultraviolets sont les étoiles chaudes, les système binaires étroits, le gaz interstellaire, les galaxies actives et les quasars.

Unité astronomique (U.A.)

Valeur de la distance moyenne de la Terre au Soleil, égale au demi-grand axe de l'orbite terrestre, soit 149 598 770 km (symbole : U.A.). C'est l'unité de distance utilisée pour les corps du système solaire.

Univers

C'est tout ce qui à notre connaissance existe. La relativité nous impose de définir un Univers des observables soumis aux lois de la physique et limité par les horizons de l'espace-temps. Les plus récentes théories cosmologiques font remonter l'origine de l'Univers à une grande explosion (voir. Big Bang, théorie du), survenue il y a quelques 10 ou 20 milliards d'années. Ce que confirment l'existence du rayonnement du fond cosmique à 3 K et la récession des galaxies.

Uranus

Septième planète à partir du Soleil et la troisième plus grosse du système solaire. Elle fut découverte par William Herschel en 1781. Elle a un diamètre équatorial de 51,800 kilomètres (32,190 milles) et orbite autour du Soleil en 84,01 années terrestres. Sa distance moyenne au Soleil est de 2,87 milliards de kilometres (1,78 milliards de milles). La durée un jour sur Uranus est de 17 heures 14 minutes. Uranus a au moins 15 lunes. Les deux plus grandes lunes, Titania et Oberon, ont été découvertes par William Herschel en 1787.

Vénus

Par sa taille, sa situation dans le système solaire et son aspect dans l'espace, Vénus est longtemps passée pour la soeur jumelle de la Terre. Mais son atmosphère chargée de nuages d'acide sulfurique et sa température capable de faire fondre le plomb en font un monde infernal très différent du nôtre.

Van Allen (ceinture de)

Deux zones de l'espaces, riches en particules chargées d'une haute énergie, qui entourent la Terre comme une couronne. Leur forme est due à l'action du champ magnétique terrestre, que suivent les lignes de force, et qui est responsable de la capture des particules émises par le Soleil ou provenant de l'espace cosmique.

Variable

Etoile dont l'éclat apparent change avec le temps. Voir étoile variable.

Vent solaire

Courant de particules émises par le Soleil qui se répandent dans l'espace interplanétaire. Les étoiles, en particulier les plus grandes, comme les géantes et les supergéantes émettent en continuité une grande quantité de particules: protons, électrons, noyaux d'hélium. Un véritable vent stellaire transporte et répand dans l'espace, qui entour ces astres, une partie de la matière dont ils sont constitués. Il en va de même pour le Soleil, avec son vent solaire.Emission de particules électrisées (électrons et protons) par le Soleil à la vitesse d'environ 2000 km/s et atteignant l'orbite terrestre à la vitesse de 300 à 400 km/s. Il confine le champ magnétique terrestre dans une zone appelée magnétosphère qui s'étend du côté du Soleil jusqu'à environ 6000 km de la surface terrestre. Il est responsable en période de forte activité de perturbations radioélectriques (voir émission solaire).

Vertical ou cercle vertical

Tout grand cercle de la sphère céleste passant par le zénith et perpendiculaire à l'horizon.

Verticale d'un lieu

Direction du fil à plomb en ce lieu.

Volcanisme

Arrivée à la surface d'une planète ou d'un satellite naturel d'un liquide, appelé lave ou magma, provenant de la fusion de l'intérieur de cet astre. La sortie du magma s'accompagne souvent d'émission gazeuses.Les morphologies créées par le volcanisme sont très variables; elles dépendent de la viscosité du magma et de sa richesse en gaz. Une lave très fluide s'écoulera comme de l'eau sans faire de relief et créera de vastes coulées ou nappes de lave, ou encore des volcans à pentes douces; inversement, une lave très visqueuse s'accumulera à la sortie en constituant un dôme ou une aiguille. Une grande richesse en gaz entraînera la pulvérisation du magma, dont les fragments s'accumuleront aux points de sortie, engendrant des cônes, ou au contraire, soupoudreront toute la région. Toutes ces possibilités existent, mais en général la nature présente des intermédiaires et les associe les uns aux autres, engendrant ainsi le volcan classique.Dans le système solaire, les planètes du type de la Terre et la plupart des gros satellites présentent du volcanisme. Celui de Mercure et de la Lune est formé essentiellement de coulées et de nappes de lave sortant de fissures maintenant comblées, presque sans "volcan" au sens traditionnel : il s'agit d'un volcanisme éteint depuis au moins 3 milliards d'années.Mars présente surtout un volcanisme de coulées et de nappes, mais aussi quelques volcans géants constitués d'une lave un peu moins fluide accumulée autour du point de sortie du magma : le plus spectaculaire est Olympus Mons, le plus gros volcan du système solaire avec 600 km de diamètre et 26 km de hauteur. La Terre et Vénus présentent tous les types de volcans, qui sont encore actifs de nos jours. Mais la palme de l'activité volcanique dans le système solaire revient à Io, l'un des quatre principaux satellites de Jupiter, qui offre une très grnde variété de structures volcaniques.

Wolf (nombre de)

Nombre utilisé internationalement pour définir l'activité du Soleil, en s'intéressant particulièrement aux formes et dispositions des taches. Il est défini comme la somme du nombre de groupe de taches solaires multiplié par dix et du nombre de taches seules.

Wolf-Rayet (étoile de)

Type spectral d'étoiles chaudes et massives de la classe W ou WR. Leurs spectres montrent sur un continuum très brillant de très larges raies d'émission d'hydrogène, d'hélium neutre et ionisé. Leur spectre se caractérise donc par de fortes raies d'émission se détachant sur un fond continu peu intense. Ce sont des étoiles entourées d'enveloppes gazeuses en expansion. Etoiles de population II, elles peuvent présenter des raies du carbone ou de l'azote. Ex.: étoile variables dans la constellation du Cygne.Ces étoiles portent le nom des deux astronomes qui les ont découvertes, en 1867, à l'0bservatoire de Paris, Charles Wolf et Georges Rayet. Leur spectre permet de les séparer en deux grandes catégories : la séquence du carbone (étoile WC) et celle de l'azote (étoile WN). La première regroupe des étoiles dont le spectre est dominé par les raies de l'hélium, du carbone et de l'oxygène à divers degrés d'ionisation; la seconde des étoiles dont le spectre montre principalement les raies de l'hélium et de l'azote ionisés. Ces raies d'émission, larges et intenses, proviennent d'une enveloppe de gaz en expansion rapide entourant l'étoile considérée.Les étoiles de Wolf-Rayet sont très chaudes (la température de leur surface est comprise entre 30 000 et 90 000 degrès) et ont une masse de 10 à 50 fois supérieure à celle du Soleil. Ce sont des étoiles parvenues aux stade de la combustion de l'hélium, dont l'atmosphère est pauvre en hydrogène mais renferme un excédent d'azote (étoiles WN) ou de carbone (étoiles WC). Cette phase avancée d'évolution dure, en moyenne, pendant un demi-million d'années environ. Malgré leur rareté, les étoiles de Wolf-Rayet influent sur l'évolution chimique des galaxies, car elles émettent des vents stellaires intenses qui injectent dans le milieu interstellaire des éléments chimiques et des isotopes particuliers.

X (astronomie)

Observation, avec des instruments particuliers, des rayons X provenant de l'espace. Les rayons X étant en grande partie absorbés par l'atmosphère, pour les mesurer, les instruments doivent être mis sur orbite dans l'espace en dehors de l'atmoshère. Aujourd'hui, après le lancement de nombreux satellites, on connaît des centaines d'objets célestes qui émettent des rayons X.

X (rayons)

Ondes électromagnètiques, à très petite longueur d'onde variant de fractions de nanomètre à quelques nanomètres. Dans l'espace, on a individualisé de très nombreuses sources de rayons X. Les sources principales de rayons X sont les supernovae, les pulsars et les quasars.

Zénith (de l'arabe, chemin droit)

point de rencontre de la sphère céleste et de la prolongation vers le haut de la direction de la verticale; point directement au-dessus de l'observateur, 90° au-dessus de l'horizon. Le Nadir est l'opposé.

Zeeman (effet)

Décomposition des raies spectrales émises par les atomes d'un corps soumis à un champ magnétique. Cet effet porte le nom du physicien néerlandais P. Zeeman, qui l'a découvert en 1896. Il a pour origine la subdivision des niveaux d'énergie des électrons des atomes plongés dans un champ magnétique. Selon les cas, les raies spectrales se divisent en un nombre impair de composantes (effet dit normal, prévu par le physicien néerlandais H. A. Lorentz) ou bien en un nombre pair (effet dit anormal). Chacune des composantes possède, en outre, une polarisation différente. Souvent, l'intensité du champ magnétique est insuffisante pour que les raies se subdivisent et l'on observe seulement leur élargissement.
En astrophysique, l'observation de l'effet Zeeman permet de déduire à distance l'intensité de champs magnétiques dans différents contextes, par exemple dans les régions actives du Soleil, dans les étoiles magnétiques ou encore dans l'ensemble de la galaxie.
Bien que la séparation par effet Zeeman des raies spectrales des régions actives du Soleil ait été photographiée dès 1902, il a fallu attendre 1953 pour obtenir une mesure de l'intensité du champ magnétique du Soleil "calme" (de l'ordre de 10 gauss), par l'évaluation des différentes polarisations mêlées au sein d'une même raie. De même, la mesure de la polarisation de la raie de l'hydrogène à 21 cm de longueur d'onde permet aujourd'hui d'évaluer le champ magnétique de notre galaxie, qui est de l'ordre de quelques micro-gauss (millionièmes de gauss).

Zodiacale (lumière)

Faible lueur du ciel nocturne, présentant un maximum d'intensité vers le Soleil et l'écliptique, et détectable, en l'absence de lumière parasite, à l'ouest après le coucher du Soleil ou à l'est avant son lever. Dès le XVIIe siècle, la lumière zodiacale a été attribuée à la diffusion de la lumière solaire par des poussières interplanétaires. Les mesures quantitatives effectuées au sol ou dans l'espace ont confirmé son origine solaire, tout en permettant la découverte du rayonnement infrarouge des poussières et la détermination à distance de leurs propriétés. L'observation de la lumière zodiacale montre que son intensité augmente au fur et à mesure que l'on s'approche de la direction du plan orbital moyen des planètes et que l'écart angulaire avec le Soleil (situé sous l'horizon) se réduit. On note aussi un faible renforcement de luminosité, appelé "gegenschein", dans la direction opposée à celle du Soleil. La lumière zodiacale constitue un avant-plan gênant pour les observations du ciel profond à l'aide de grands télescopes. Diverses mesures de polarisation ont permis d'établir que les poussières diffusantes sont irrégulières et rugueuses. Les modèles du milieu interplanétaire déduits des observations confirment que les poussières interplanétaires proviennent à la fois des astéroïdes (à la suite de collisions) et des comètes (par éjection de matière).

Zodiaque (du grec zoon, être vivant et odos, route)

traditionnellement formé de douze constellations qui encerclent le ciel le long de l'écliptique et dans lesquelles le Soleil, la Lune et les planètes semblent se déplacer. Il s'agit d'un découpage très ancien du ciel, hérité des Babyloniens. Bande de 9° de part et d'autre de l'écliptique, divisée en douze secteurs d'environ 30 degrés. Chaque secteur correspond à un signe du zodiaque, représenté par une constellation et équivalant à deux heures équinoxiales; mais aussi à un mois de l'année où le Soleil se lève toujours dans le même signe.
Le zodiaque est donc partagé depuis l'Antiquité en douze signes de taille égale, couvrant chacun 30° de longitude : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. Ces signes portent les noms des constellations avec lesquelles ils coincidaient jadis. Mais, par suite du phénomène de la precession des équinoxes, le point vernal (point origine de la longitude du Soleil) rétrograde sur l'écliptique de 50,26" par an, soit de 30° (autrement dit, un signe du zodiaque) en 2 150 ans. De nos jours, il existe un décalage d'environ une unité entre les signes du zodiaque et les constellations correspondantes : à l'équinoxe de printemps, le Soleil entre dans le signe du Bélier, mais a dépassé le milieu de la constellation des Poissons.
D'autre part, il existe une treizième constellation, le Sepentaire (ou Ophiucus), entre le Scorpion et le Sagittaire, que le Soleil traverse dans son mouvement apparent annuel dans le ciel, mais à laquelle ne correspond aucun signe du zodiaque.
Enfin, les limites entre les constellations ne sont pas déterminées en longitude, comme pour les signes, mais en ascension droite, ce qui leur donne des formes irrégulières aux constellations; ainsi, le Soleil peut quitter une constellation et y revenir quelques jours plus tard.

Zone convective

Couche superficielle du Soleil dans laquelle la chaleur est transportée de l'intérieur vers l'extérieur par déplacement de matière.